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Poesie Victor Hugo

Dissertation : Poesie Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2013  •  748 Mots (3 Pages)  •  1 023 Vues

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Introduction

Victor Hugo, l’un des plus grand poète et écrivain français de tous les temps, chef de file du mouvement romantique, est l’auteur de nombreux chef d’ouvre : Les Misérables, Les Châtiments, ou encore Les Contemplations, d’où est extrait le poème Mors. Le recueil Les Contemplations, est construit en deux parties, séparées par une date, le 4 septembre 1843, jour de la mort accidentelle de sa fille. La première partie, « Autrefois », est consacrée aux poèmes du bonheur, la seconde, d’où est tiré Mors, est une méditation sur la mort et la destinée humaine. Le texte Mors, est un poème en vers qui présente le triomphe absolu de la mort par la description d’une atmosphère d’apocalypse. Le poème s’organise autour d’un double jeu de sensations. D’une part la sensation visuelle, largement développée dans les 10 premiers vers, introduite par un passé simple « je vis » ; d’autre part la sensation auditive développée à partir de « crier ».

Lecture

Mors

Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.

Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant,

Noir squelette laissant passer le crépuscule.

Dans l'ombre où l'on dirait que tout tremble et recule,

L'homme suivait des yeux les lueurs de la faulx.

Et les triomphateurs sous les arcs triomphaux

Tombaient; elle changeait en désert Babylone,

Le trône en l'échafaud et l'échafaud en trône,

Les roses en fumier, les enfants en oiseaux,

L'or en cendre, et les yeux des mères en ruisseaux.

Et les femmes criaient : -- Rends-nous ce petit être.

Pour le faire mourir, pourquoi l'avoir fait naître? --

Ce n'était qu'un sanglot sur terre, en haut, en bas;

Des mains aux doigts osseux sortaient des noirs grabats;

Un vent froid bruissait dans les linceuls sans nombre;

Les peuples éperdus semblaient sous la faulx sombre

Un troupeau frissonnant qui dans l'ombre s'enfuit;

Tout était sous ses pieds deuil, épouvante et nuit.

Derrière elle, le front baigné de douces flammes,

Un ange souriant portait la gerbe d'âmes.

Mars 1854.

Victor Hugo, Les Contemplations (1856)

Annonce des axes

Commentaire littéraire

I- Qui voit ? Qui est vu ?

Différents personnages : les hommes (pas de portait précis, pas de nom, désigne les hommes en général),

...

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