Mort de Gavroche
Commentaire de texte : Mort de Gavroche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Octobre 2013 • Commentaire de texte • 646 Mots (3 Pages) • 6 506 Vues
La mort de gavroche
Victor Hugo est un auteur du XIXème. Il publie en 1862 un roman historique appelé Les misérables. C’est une œuvre contre le mal. Le texte que nous allons étudier est un extrait de ce roman. Dans ce passage, Hugo nous décrit la mort d’un de ces personnages, Gavroche, un jeune gamin de Paris lors d’une manifestation républicaine organisée à l’occasion des funérailles du général Lamarque qui termine en émeute.
I. Les points de vue de la scène
On remarque dans ce passage que l’auteur a utilisé plusieurs points de vue.
a. L’ensemble : focalisation externe
L’ensemble du texte est au point de vue externe. Il permet un effet de suspens. En effet, le narrateur semble ignorer la fin de la scène et le lecteur ne sait pas ce qu’il va se passer. Ce point de vue permet aussi un effet de sobriété. L’auteur ne fait pas de commentaires, il n’a pas besoin de rajouter du larmoyant, du pathétique car les faits en eux-mêmes sont dramatiques. Il y a en effet une forte tension dramatique
b. Quelques passages en focalisation interne
On remarque cependant la présence de quelques passages en focalisation interne. Il permet de nous donner le point de vue des tirailleurs qui prennent la scène pour un jeu (l 10-12/28), de Gavroche qui fait des commentaires humoristiques pour se moquer de ses adversaires (style direct + chanson) (l 17/7/15). Il pend encore le temps de se moquer de ses adversaires même si il va mourir ce qui montre le mépris de l’insurgé, du parisien envers le banlieusard (l 17). Le point de vue interne nous permet aussi d’avoir le point de vue des insurgés (l 32).
c. Les commentaires du narrateur
Le narrateur fait quelques commentaires. Il utilise l’imparfait descriptif, d’habitude (l 25). Il prend du recul par rapport à la scène. Ces commentaires permettent à l’auteur de faire un raccourci, de résumé la scène. Ils créent un effet d’accélération et en même temps une intensité plus dramatique.
II. Suspens et jeu
a. Un jeu amusant
La scène apparaît comme un jeu amusant. Tout d’abord on remarque que l’auteur utilise le vocabulaire du jeu. (l28/36). De plus, le couplet qu’il lance aux assassins montre son désir de narguer. C’est une enfant innocent. On remarque aussi un rapprochement surprenant qui montre que la scène est comme un jeu (l 26-27 « fusillade taquinée »)
b. Des adversaires inoffensifs en apparence.
Les adversaires de gavroche semblent inoffensifs. On n’a pas l’impression qu’ils veulent le tuer. L 14/16-17/22-23. De plus, le « on » à la ligne 26-27 est une façon d’effacer l’humanité de l’assassin.
c. Un enjeu mortel
La métaphore à la ligne 26 montre que Gavroche joue avec sa vie et que l’enfeu de ce jeu est mortel. C’est une apparence de jeu provisoire.
C’est une façon originale
...