Discours Victor Hugo

INTRODUCTION:

Victor hugo est très impliqué dans la vie politique. Le 9 juillet 1849 s’ouvre en France, sous la Deuxième République, un débat parlementaire sur les lois de la prévoyance et de l’assistance publique dont Victor Hugo, récemment elu a l'assemblée constituante, y participe.

Quels sont les moyens mis en oeuvre par l’auteur pour rallier l’auditoire à sa cause ?

Tout d’abord nous nous intéresserons au registre pathétique utilisé par Victor Hugo pour dresser un état des lieux alarmant, ensuite, nous expliquerons en quoi ce texte est un discours politique engagé.

I Registre pathétique dressant un état des lieux alarmant

Champs lexicaux et ponctuation

Dans son discours, V.Hugo emploie les champs lexicaux de la tristesse et de la douleur : “triste” l.14 “guérir le mal” l.17 “malheureux” l.26 “mort de faim” l.28 “douloureux” l.29 “le peuple souffre” l.53 “désespère” l.54 “la souffrance publique” l.59.

De plus il y a l’anaphore du mot “misère” qui accentue les thermes. L’auteur cherche à insister sur l’ampleur de la misère a cette époque.

On peut également voir que Victor.H utilise la ponctuation en mettant régulièrement ses phrases a la forme exclamative ou interrogative : l.12 l.31 l.35 l.37 …

Enfin, en énumérant “des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, des hommes, femmes, jeunes filles, enfants” l’auteur cherche a touché la sensibilité du public.

Système d’argumentation

L’auteur enchaîne les arguments pour qu’on sente vraiment ce qu’il veut démontrer. Victor Hugo avance des faits dont il en a la preuve pour impressionner l'assemblée : “En voulez-vous d’autres? Ces jours ci, un homme [...] et l’on a constaté après sa mort, qu’il n’avait pas mangé depuis six jours” l.26 à 29.

Victor Hugo met en place aussi beaucoup de parallélisme comme “ Voilà pourquoi je suis pénétré, voilà pourquoi je voudrais pénétrer” l.38, ou encore “n’ayant pour lits, n’ayant pour couvertures” l.22 . Ceci a pour but de graver son message dans l’esprit de tous.

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