Commentaire sur le roman les Misérables de Victor Hugo
Documents Gratuits : Commentaire sur le roman les Misérables de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 25 Février 2014 • 315 Mots (2 Pages) • 1 798 Vues
Commentaire du texte parlant des conditions de Fantine, extrait des Misérables de Victor HugoCe texte est extrait des Misérables, roman que publia Victor Hugo en 1862. L’auteur raconte ici la triste vie d’une modeste couturière, Fantine, qui fait face à des difficultés financières pour nourrir sa fille, Cosette. Cette jeune fille est confiée à un couple qui va utiliser Fantine afin de payer les frais d’une soi-disant maladie qu’aurait Cosette. L’auteur dénonce ici l’exploitation de la femme. Nous verrons tout d’abord la déchéance pathétique de Fantine dans un monde de misère et ensuite la portée argumentative de ce récit.L’écrivain nous expose la vie de Fantine qui va peu à peu se dégrader. Une déchéance qui apparaîtra ici comme inévitable et fatale.Tout d’abord, nous pouvons remarquer que cet extrait appartient au registre pathétique. Ce registre vient du mot latin « pathos » qui signifie souffrance. Il vise à faire ressentir au lecteur (ou au spectateur s’il est utilisé dans le théâtre) de la pitié et de la compassion pour le personnage. Le lecteur se rend ici compte de la misère dans laquelle Fantine est. Plusieurs évènements misérables arrivent à cette femme, ils sont, pour la plupart, marquants ligne 13-14 « elle avait quitté sa cellule du second pour une mansarde fermée d’un loquet sous le toit ». Cette expression est d’autant plus importante et marquante car elle est introduite par un complément circonstanciel de temps : « Depuis longtemps », qui exprime la résignation de la femme à se battre et sa volonté de donner.Une comparaison exprime également le caractère pathétique de cette vie : ligne 15-16 « ne peut aller au fond de sa chambre comme au fond de sa destinée qu’en se courbant de plus en plus ».Le changement d’habitat marque un changement de vie et d’habitudes. La description est très modeste. Nous notons quelques éléments : « plus de lit » ligne 16, « une loque qu’elle appelait sa couverture » ligne 16-17, « un matelas à terre »...
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