Commentaire De Texte sur le roman Les Misérables, 1862 de Victor Hugo
Compte Rendu : Commentaire De Texte sur le roman Les Misérables, 1862 de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zorgug • 16 Février 2014 • 1 097 Mots (5 Pages) • 13 865 Vues
Victor Hugo, Les Misérables, 1862:
Intro :
Victor Hugo, une des plus grandes figures du XIXème siècle et chef de file du mouvement romantique, fascine toujours en raison de la multiplicité de ses talents et de la force de sa voix. Homme de théâtre, romancier et poète, il est aussi un homme politique de Napoléon à la présidence de la IIe république. De plus celui-ci incarne l’enthousiasme et la passion. La bataille de Waterloo, en juin 1815, marque la fin des rêves révolutionnaire et de l’Empire; elle ouvre l’ère d’un siècle où vont dominer les valeurs de l’argent comme le dénonceront les écrivains réaliste et Hugo lui-même. Si, dans son roman Les Misérables, Victor Hugo interrompt le fil des intrigues pour évoquer longuement cette bataille, c’est cet événement a pour lui un retentissement essentiel.
L’extrait soumis à notre étude met en scène une image d’une guerre épique. En effet, le génie visionnaire de l’écrivain, nourri d’une importante documentation historique sur la bataille de Waterloo, transcende la réalité et magnifie l’horreur de la guerre.
Quels visions de la guerre Victor Hugo présente-t-il dans cet extrait romanesque?
Tout d’abord nous verrons une évocation d’une réalité historique, puis nous verrons, que Victor Hugo, nous montre un combat digne d’une épopée.
I.Evocation d’une réalité historique.
Axe 1: Au début de la deuxième partie des Misérables, Victor Hugo quitte la fiction pour nous emmener sur le terrain de l’Histoire en évoquant la bataille de Waterloo. La narration puise dans la réalité pour raconter la défaite et lui donner vie.
A.Une description minutieuse, référence précise. (histoire/géo/général/lieu)
Hugo accorde une importance au nombre, à la multitude pour caractériser la supériorité du numéraire. Armée français -> armée rouge.
De cet importance au grand nombre on y ajoute une énumération :
l1 : «trois mille cinq cents» ;
l2 : «26 escadrons»
l4 : «cent six gendarmes»
l5 : «1197 hommes»
l6 : «880 lances»
L’armée apparait en grand nombre avec un vocabulaire précis.
l2: «Hommes géants sur des chevaux colosses» : ligne parfaite, un agrandissement
Il y a 2 hyperboles : hommes géant et chevaux colosses
Lexique des grands maréchaux : l34 «Murat» «Ney» ; l14 «Kellerman» l30 «Delors»
Cela montre le contraste entre l’armée qui est un peuple soudé, inombrable, et les chefs militaires qui sont individualisé.
De plus il y a une référence géographique, champ lexical du lieu :
l4 «Lefebvre-Desnouettes»; l11 «Guenappe et Frischemont; l23 Colline de la Belle-Alliance» ; l24 «vallon» ; l33 «grande redoute de la Moskowa» ; l30 «crête du plateau» ; l14 «droit/gauche» ; l22 «le fond redoutable»
Une precision qui permet une évocation réaliste pour le locuteur qui s’imagine mieux la scène, l’importance du détail reproduit la stratégie militaire de Napoléon.
B. Mise en scène de la bataille
Une déshumanisation est bien présente, Hugo les décrit comme des nombres et non comme des êtres humains. L’individu à perdu son sens, il se met au service de la patrie, de l’empereur. L27 «mousqueterie» L28 «artillerie» L3 «la division»
Par ailleurs il y a de nombreuse exagération, cela insiste sur la grandeur et la puissance de la grande armée.
L28 « piétinement colossal» montre la puissance de l’armée
L31 «immenses couleuvres d’acier» : montre la grandeur
L10 «colonne épaisse» : montre qu’ils sont extrêmement nombreux
L8 «armée les avait admiré» :
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