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Commentaire Composée Cosette et le Poupée

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Par   •  17 Mars 2020  •  Compte rendu  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  7 071 Vues

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Commentaire littéraire « Cosette et la poupée »  

Le roman Les misérables a été écrit en 1862 par Victor Hugo, écrivain français très engagé dans la lutte pour une meilleure conditions du peuple. Dans cet extrait de la deuxième partie de l'ouvrage, l’écrivain s’attarde sur le personnage de Cosette qui, à trois ans, a été placé chez un couple d’aubergistes, les Thénardier, qui ne cessent de la maltraiter. Cosette est ici en admiration devant une poupée placée dans la vitrine d’une boutique. Nous allons nous demander comment, grâce au personnage de Cosette, Victor Hugo dénonce les conditions de vie difficiles des enfants de cette époque. Dans un premier temps, nous verrons que ce texte est réaliste et qu’il dénonce la misère sociale et en particulier le travail des enfants. Dans un second temps nous verrons que cet univers possède malgré tout une dimension fantastique.

Dans un premier temps, nous allons nous intéresser à la description réaliste de la misère de Cosette ainsi qu’à la dénonciation par l’auteur de la misère sociale.

Dès la première ligne, l’auteur nous fait ressentir la condition misérable de Cosette : « Si morne et si accablée qu’elle fût » (ligne 1). Victor Hugo utilise ici une hyperbole pour exagérer son propos et ainsi faire comprendre au lecteur les conditions de vie misérables dans lesquelles vit la fillette.

Ensuite, Hugo décrit quelque chose de particulier : « Son seau à la main » (Ligne 1), « La commission dont elle était chargée » (Ligne 13). En d’autres termes, Cosette travaille comme une esclave pour les Thénardier, en effectuant des travaux durs et dégradants surtout à son âge. Ici, il est clair que l’auteur met en avant son combat politique en dénonçant le travail forcé des enfants qui était courant à cette époque.

Enfin, Victor Hugo fait remarquer que Cosette prend la fuite lorsque l’un des Thénardier la surprend en train de rêver devant la boutique : « Cosette s’enfuit » (Ligne 16). Cela montre la peur de Cosette vis-à-vis de ses bourreaux et leur empressement pour les tâches. Malgré son âge, la fillette devait travailler dur toute la journée, sans aucun instant de liberté pour s’amuser et rêver.

Dans le texte, nous pouvons aussi remarquer que l’auteur porte une attention particulière aux sentiments de Cosette, tout d’abord d’un point de vue interne : « S’éblouissait » (Ligne 10), « Vision » (Ligne 3) ou encore « Ses yeux ne pouvaient se détacher » (Ligne 9). Ici, on retrouve le champ lexical de la vue qui montre que la perception de la fillette guide le texte. Ainsi le lecteur se met aisément à la place de la fillette et peut ainsi ressentir son émerveillement.

Quittons à présent le point de vue interne pour les émotions ressenties par Cosette : « La joie, la splendeur, la richesse, le bonheur. » (Ligne 4, 5). Ce florilège d’émotions passant par Cosette nous permet de nous rendre compte qu’elle est tellement misérable, qu’elle n’avait jamais ressenti cela auparavant. Ces émotions sont véritablement extraordinaires pour la fillette.

Pour finir sur les sentiments de Cosette, il est dit aux lignes 6 et 7 « Cosette mesurait avec sagacité naïve et triste de l’enfance l’abîme qui la séparait de cette poupée. » Dans ce passage, elle se rend compte, contrairement aux autres enfants, qu’elle n’aura jamais de jouets semblables à cette poupée. Elle compare sa condition misérable à un abîme infranchissable.

Dans cet extrait de cet ouvrage de Victor Hugo, nous pouvons discerner une certaine empathie du narrateur. En effet, à la ligne 5, le narrateur en l’appelant « Ce malheureux petit être » ressent de la pitié pour Cosette.

Ensuite, au travers d’une allitération en « f » : « Une misère funèbre et froide » (Ligne 6), nous constatons que Victor Hugo s’implique dans son texte. Il montre que la misère de Cosette est si dramatique qu’elle pourrait en mourir.

Cosette nous apparaît donc comme une enfant misérable, exploitée n’ayant même pas la possibilité de s’évader en rêvant quelques instants. A présent, intéressons-nous à la dimension fantastique de ce récit.

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