Analyse littéraire de Dom Juan
Dissertation : Analyse littéraire de Dom Juan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ashleyx29 • 19 Mai 2021 • Dissertation • 757 Mots (4 Pages) • 629 Vues
Jean-Baptiste Poquelin, surnommé Molière est né en 1622 et mort en 1673. Il était un comédien, un dramaturge français et était l’auteur et comédien favori de Louis XIV. En 1665, sa fameuse pièce originalement appelée Don Juan et le festin de pierre à été représenté 15 fois à Paris, dans cette même année.[1] Avec le temps, la pièce à raccourci sous le nom de Don Juan. Cette pièce de comédie comporte 5 actes et aborde les thèmes du mensonge et de l’hypocrisie, mettant en vedette Don Juan et Sganarelle. En ce qui concerne la séquence de l’œuvre à analyser, ce sera l’acte IV, scène III. D’une part, il sera question de la structure de cette œuvre, d’une autre part du style et pour terminer, le thème ainsi que son sens.
Pour débuter la mise en situation, il s’agit d’un remboursement non effectué auprès de Don Juan, qu’il doit verser à son marchand Monsieur Dimanche. Avant l’extrait de cette analyse, l’homme hypocrite soupait en compagnie de son serviteur. Pendant l’extrait, il entre en conversation avec son ami ainsi que son serviteur, Sganarelle et après l’extrait de l’analyse, vient le tour du père de venir rendre visite à ce garçon.
Pour commencer la structure, il s’agit ici d’un genre théâtral au dérivé d’une grande comédie de mœurs. Elle respecte bien la vraisemblance, car tout homme peut venir réclamer un remboursement auprès d’une personne. La bienséance, par contre, n’est pas respectée. Don Juan et Sganarelle agissent en hypocrites envers le marchand et le pousse. Les unités de temps sont respectées, car l’action se passe en un seul moment de la journée. Le lieu, étant le domicile du charmeur, est le même tout au long de la conversation. En ce qui concerne les procédés théâtraux, il est question de didascalies, comme lorsqu’en « faisant de grandes civilités » [2] de répliques courtes pendant la conversation, les didascalies du serviteur « en le poussant » [3] ainsi que Don Juan, le protagoniste et Monsieur Dimanche, l’antagoniste. « Et votre petit chien Brusquet? Gronde-t-il toujours aussi fort, et mord-t-il toujours bien aux jambes les gens qui vont chez vous? » [4] Constitue un effet sonore d’allitération en « r ». On entend donc le grondement. On entend aussi le rythme des pas qui quittent lorsque le fanfaron souhaite faire conduire l’invité pour l’escorter. Dans cette phrase, il y a aussi une allitération en « k ».
Ensuite, dans le texte on y retrouve « je l’aime de tout mon cœur » [5] qui constitue une hyperbole, parce que c’est ironique. Don Juan n’aime pas vraiment la fille de Monsieur Dimanche de tout son cœur. Des litotes sont aussi présentes, lorsque M. Dimanche dit à Don Juan « je suis votre serviteur » [6] ainsi que de l’euphémisme lorsqu’il est question des figures de style. Les hyperboles se présentent sous forme d’ironie, les litotes sont forme de mots qui n’exprime pas grand-chose et l’euphémisme prend la forme du mot serviteur. Il y a deux sortes de ton dans cet extrait. Le premier, celui du marchand, qui est hésitant et celui de l’endetté est interrompu ainsi que charmeur. En ce qui concerne le rythme, il est vite, l’action se déroule en très peu de temps et les répliques sont courtes, car l’endetté coupe toujours la parole du réclameur d’argent.
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