Analyse Littéraire de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière
Compte Rendu : Analyse Littéraire de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gabriel • 9 Juillet 2014 • 724 Mots (3 Pages) • 5 092 Vues
Au début du 17e siècle, le genre dramatique est en pleine mutation et les formes théâtrales ne sont pas encore nettement définies. C’est à cette époque que Molière écrivit Dom Juan. Elle est jouée pour la première fois au théâtre de la Salle du Palais Royal en 1665. Dans cette comédie classique, l'extrait «Un grand seigneur méchant homme» permet de démontrer que Molière dresse, dès l'exposition, un portrait peu flatteur de Dom Juan. Dans cette analyse, il sera démontré que Molière, par l’entremise de Sganarelle, dresse un portrait de Dom Juan et que ce portrait est peu flatteur.
En premier lieu, on peut déduire que Molière, par l’entremise de Sganarelle, dresse un portrait de Dom Juan. On peut voir que Molière a la volonté de faire un portrait. En effet, la double énonciation « tu ne sais pas » et « je ne sais pas » traduit le fait que Molière veut attirer la curiosité du spectateur. De plus, le champ lexical qui englobe les mots reliés à la peinture comme « ébauche », « portrait » ou « pinceau » montre que le portrait que fait Sganarelle n'est pas terminé. Donc, on peut déduire que Molière voulait faire un portrait de Dom Juan.
Par la suite, on peut voir que Sganarelle, d’une certaine façon, admire Dom Juan. En effet, le fait que le valet utilise un adjectif possessif comme « mon » montre bien qu’il est fier d’être le valet de Dom Juan et qu’il aime parlé de son maître. Aussi, l’hyperbole « le plus grand scélérat » montre bien que le valet a dégout et admiration pour le héros. Donc, ces preuves montrent bien que Sganarelle aime et déteste Dom Juan et qu’il désire en faire le portrait.
Ensuite, en lisant l’extrait, on peut déduire que Sganarelle désire parler de Dom Juan à Gusman. En effet, les phrases « tu ne sais pas encore » ou « je t'apprends » montrent que le valet considère Gusman comme son élève. Aussi, les pronoms personnels de la première personne comme « je n'ai », « moi », « je ne », « je » ou « me » traduit bien que Sganarelle se croit pour le maître devant Gusman. Donc, on peut conclure que Molière, par l’entremise de Sganarelle, désire dresser un portrait de Dom Juan.
En deuxième lieu, on peut déduire que le portrait que dresse Molière est peu flatteur. En lisant l’extrait, on peut voir que Molière veut donner une image d’un débauché à Dom Juan. En effet, le champ lexical des mots reliés aux animaux comme « brute », « pourceau » ou « chien » montre bien que l’auteur veut faire paraître le héros comme un homme qui cède a ses pulsions. Aussi, la comparaison « un pourceau d’Épicure… » met en évidence que Molière compare Dom Juan à Épicure qui prônait une philosophie reliée à la débauche. Donc on peut conclure que l’auteur veut faire passer le héros pour un débauché.
En plus, on peut voir que l’auteur donne l’image d’un personnage impie au héros. En effet, le mot « hérétique » traduit le fait que Dom Juan ne suit pas les règles de la religion catholique. Aussi, la comparaison au « diable » montre bien que Dom Juan est l’ennemi de Dieu. Donc, on peut conclure que Molière donne l’image d’un personnage athée au héros.
De plus, en analysant l’extrait, on peut voir que l’auteur donne l’image d’un grand séducteur à Dom Juan. En effet, la phrase « épouseur
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