Étude du poème Les Colchiques de Guillaume Apollinaire*
Documents Gratuits : Étude du poème Les Colchiques de Guillaume Apollinaire*. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stellina • 14 Décembre 2014 • 527 Mots (3 Pages) • 1 304 Vues
Guillaume Apollinaire, Alcools, Les colchqiues » (1913)
Intro : - Apollinaire (1880 – 1918) -> pseudonyme
- OEuvres : Alcools, Calligrammes
- Liaison avec Annie Playden (gouvernante anglaise)
« Les colchiques » est un poème qui appartient aux poèmes rhénans (1901-1902)
et au cycle du mal-aimé.
I Un thème obsédant la mort :
Chez GA, le regret de la vie existe avant même qu’elle ne soit terminée :
imprégnation de la mort.
Pas de mot comme « mort » ou « mourir ».
Colchique : plante des près couleurs violettes qui annonce l’automne. C’est un
poison.
Thème principaux : environnement et automne
1) La mort à double sens :
- La mort physique (peur) :
À travers les colchiques, le pré, les vaches.
Champ lexical de la nature : « pré » (v.1)
Le thème de la mort est adouci par la fleur.
Allusion à la botanique avec les écoliers.
Allusion à la reproduction dans le monde végétal : « filles de leurs filles » (v.11)
- La mort de l’amour :
Mutilation de l’amant qui se retrouve dans certains éléments descriptifs de
l’Automne. Ici, la figure vénéneuse du colchique : caractère vénéneux de la
passion malheureuse (v.4-7)
V.7 : confession de cette déchirure intime
V. 4 à 6 -> champ lexical du chagrin : « cerne », « yeux »
2) Le thème du poison :
C’est une métaphore filée du colchique.
Absence de ponctuation
V.2-3 = hémistiches d’un même vers
La couleur appartient à la palette chromatique de GA (blanc et rose), sauf que
c’est plus du violet
Association du colchique et des cernes
Genre = maladie, santé qui s’affaiblit. Ce n’est pas une couleur fraîche.
Violâtre : mis au début du vers pour insister et le suffixe péjoratif « -âtre ».
Péjoratif : violâtre + adjectif : « cette fleur-là » (v.5) ; « cet automne » (v.6)
3) Donc l’automne est l’emblème du malheur :
Cliché poétique, passage de la vie à la mort.
Exemple du poème Signe : « Je suis soumis au Chef du Signe de l’Automne »
=> automne = expression de la fatalité
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