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Théodore Faullin de Banville

Commentaire de texte : Théodore Faullin de Banville. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  488 Mots (2 Pages)  •  1 136 Vues

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Théodore de BANVILLE

Prénom: Théodore

Nom: de BANVILLE

Né(e) en : 1823

Mort(e) en :1891

Biographie

« Le poète du bonheur »

Théodore Faullin de Banville est né à Moulin (Allier) le 14 mars 1823.

Fils d’un capitaine de vaisseau, il vint tout jeune à Paris et étudia au Lycée Condorcet.

Il publia son premier recueil dès 1842, Les Cariatides. L’accueil fut très favorable et suivi, quatre ans plus tard, des Stalactites (1846).

Une série de poèmes satiriques réunis dans Odes funambulesques (1857), consacra sa gloire.

Il en fut félicité par Victor Hugo « J’ai lu votre ravissant livre d’un bout à l’autre, d’un trait, sans m’arrêter… ».

Banville considère que c’est uniquement par des arrangements de mots que l’impression est obtenue et non par la qualité des idées ou des sentiments.

Il cherche à traduire le comique « non par l’idée mais par des harmonies, par la virtualité des mots, par la magie toute puissante de la rime ».

Il a voulu montrer que « la musique du vers peut éveiller tout ce qu’elle veut dans notre esprit et créer même cette chose surnaturelle et divine, le rire ».

Pour Jules Lemaître, le genre « funambulesque » de Banville est, en grande partie, ce qu’était autrefois le « burlesque ».

Pour Baudelaire il sera « un original de l’espèce la plus élevé ».

Banville est aussi celui qui remit au goût du jour les anciens petits poèmes à forme fixe, le triolet, le rondeau, le rondel, la ballade ou le dizain, la villanelle, le virelai et le chant royal où la rime est « reine, maîtresse et génératrice » (Jules Lemaître).

Banville exerça une puissante attraction sur beaucoup des jeunes poètes parnassiens. Il fut d’ailleurs un des chefs de fil du Parnasse.

Il est l’auteur d’un Petit traité de poésie française (1872). « …tant que le poète exprime véritablement sa pensée, il rime bien ; dès que sa pensée s’embarrasse, sa rime aussi s’embarrasse, traînante et vulgaire…pensée et rime ne sont qu’un ».

Pour Banville, la rime est « tout le vers ».

Enfin, de son vil échafaud

Le clown sauta si haut, si haut,

Qu’il creva le plafond de toile

Au son du cor et du tambour, _

Et, le cœur dévoré d’amour,

Alla rouler dans les étoiles.

( Odes funambulesques)

Il meurt à Paris le 13 mars 1891.

Théodore de Banville publia 17 recueils de poésies et

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