Laurent De médicis
Rapports de Stage : Laurent De médicis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Novembre 2013 • 492 Mots (2 Pages) • 1 725 Vues
Laurent de Médicis dit aussi Laurent le Magnifique, (en italien Lorenzo il Magnifico) Lorenzo di Piero de' Medici (Florence, 1er janvier 1449 - Florence, 9 avril 1492) fut un homme d'État florentin et le dirigeant de facto de la république florentine durant la Renaissance italienne. Ses contemporains le surnommèrent le Magnifique1. Ils ne faisaient pas référence à une beauté qu'il ne possédait pas, mais au sens ancien du mot en français, « généreux, prodigue ». Il a été l’un des personnages les plus remarquables de son époque. Au-delà de ses talents de diplomate et d’homme politique, il a côtoyé un groupe de brillants érudits, d’artistes, et de poètes et a également excellé dans des disciplines aussi variées que la joute, la chasse, la poésie, le maniement des armes ou l’athlétisme. Par cet éventail de talents, il constitue ainsi l’une des plus belles incarnations de l’idéal de l’Homme de la Renaissance. Sa vie coïncida avec la Première Renaissance des Arts et il disparut à l’apogée de la puissance florentine.Laurent le Magnifique est né le 1er janvier 1449, dans l’une des plus grandes familles florentines, propriétaire de la banque Médicis ainsi que de ses filiales à travers toute l’Europe. Son grand-père, Cosme de Médicis, fut le premier Médicis à allier la gestion de la banque familiale à la gestion de facto de Florence ainsi qu’à une implication philanthropique, en consacrant une très grande partie de sa fortune (qui faisait de lui l’un des hommes les plus riches du monde) au service des arts et de la charité. Le père de Laurent, Pierre de Médicis dit le Goutteux, a également joué un rôle central dans les affaires florentines à travers le mécénat et le développement de sa collection personnelle ; cependant, sa constitution valétudinaire2 ne lui permit pas de faire rayonner la famille au même niveau que son père ou son fils le firent. Sa mère Lucrezia Tornabuoni, issue d’une vieille famille florentine, fut également poétesse, côtoyant Luigi Pulci ou Ange Politien.
Laurent reçut une éducation humaniste. Son précepteur, Gentile Becchi3, l‘initia au latin, aux auteurs classiques comme aux auteurs plus récents. Il approfondit ses connaissances sur la littérature en suivant les cours de Cristoforo Landino dont les commentaires sur Dante devaient faire référence tout au long de la Renaissance. Laurent fut initié à la doctrine aristotélicienne par Jean Argyropoulos et à la doctrine platonicienne par Marsile Ficin. Il étudia aussi la musique (peut-être avec l’organiste Antonio Squarcialupi qu'il admira toute sa vie). Il apprit également la danse. Il ne se contenta pas d’être simplement un bon danseur, il fut également chorégraphe, comme l’attestent deux des chorégraphies que nous possédons de lui, l’une intitulée Vénus, l’autre Lauro. Il fut sans doute initié à l'architecture, qui fut une des grandes passions de sa vie, par Alberti. Il semble par contre qu'il n'ait pas été assez bien préparé à la gestion de la banque Médicis, comme devait le montrer plus tard son impuissance à en enrayer la chute.
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