Etude de la chanson "Ces gens" (5'13) de Jacques Brel.
Analyse sectorielle : Etude de la chanson "Ces gens" (5'13) de Jacques Brel.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar certex • 11 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 911 Mots (4 Pages) • 6 829 Vues
« ces gens-là » (5’13), Jacques Brel
Biographie :
Jacques Brel est né le 8 avril 1929 à Schaerbeek et est mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France). Il est auteur-compositeur-interprète, acteur et réalisateur belge. Il est issu d'une famille catholique flamande.
Au début, il travaille dans la société de son papa au service commercial, travail pour lequel il n'a aucun goût. Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique, il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant. À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois.
Il épousa Thérèse Michielsen, et ils eurent une fille, Chantal
Forme (Instruments, rimes, figures de styles…)
Il y a un accordéon, un piano, une contrebasse.
Pour ce qui est des rimes elles sont soit pauvres ou suffisantes, pas d’alternance rime féminine masculine. Souvent 6 ou 7 pieds par vers.
La musique se termine en fade out.
Il y a de nombreuses figures de style dans le texte, je vous en ai mis quelques une en gras et souligné.
Du point de vue vocal, l’interprétation commence de manière modérée mais s’amplifie progressivement, pour finir par exploser lorsque le narrateur évoque Frida, traduisant ainsi sa passion pour elle.
Sens de la chanson :
Le thème est le désespoir d’un amour impossible. C’est une chanson très sombre.
Le narrateur prend à témoin un tiers (un certain « Monsieur ») et lui décrit et critique les différents membres d’une famille, dont l’existence est particulièrement médiocre et désespérée. L’énumération se termine par la fille, la belle Frida qu’il aime éperdument, et dont l’amour est réciproque, mais dont la famille n’autorise pas le mariage, estimant que le prétendant n’en est pas digne, ce qui explique peut-être enfin pourquoi il les hait tellement.
Paroles :
Pas d’introduction musicale.
D’abord, d’abord, y a l’aîné (7)
Lui qui est comme un melon (7)
Lui qui a un gros nez (6) Anaphore
Lui qui sait plus son nom (6)
Monsieur tellement qu´y boit (7)
Tellement qu´il a bu (6)
Qui fait rien de ses dix doigts (7)
Mais lui qui n´en peut plus (6)
Lui qui est complètement cuit (8/7)
Et qui s´prend pour le roi (6)
Qui se saoule toutes les nuits (6)
Avec du mauvais vin (6)
Mais qu´on retrouve matin (6)
Dans l´église qui roupille (6)
Raide comme une saillie (6)
Blanc comme un cierge de Pâques (6) Comparaison
Et puis qui balbutie (6)
Et qui a l´œil qui divague (7)
Faut vous dire, Monsieur (5)
Que chez ces gens-là (5)
On ne pense pas, Monsieur (6)
On ne pense pas, on prie (6)
Et puis, y a l´autre
Des carottes dans les cheveux
Qu´a jamais vu un peigne
Qu´est méchant comme une teigne
Même qu´il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin
...