Biographie de Boris Cyrulnik

1) Biographie de l'auteur

Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un neurologue, psychiatre, éthologue¹, psychanalyste et écrivain français. Il est issu d'une famille d'immigrés juifs et a des origines russes, ukrainiennes et polonaises. Durant l'Occupation, les parents de Cyrulnik sont déportés, et celui-ci est placé à l'Assistance publique. Grâce à l'aide de plusieurs personnes, il échappe de peu à la déportation, suite à une rafle en 1944. Ses parents meurent, et il est recueilli à Paris par une de ses tantes. C'est cette expérience traumatisante qui le pousse à devenir psychiatre. Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé en France, après John Bowlby aux Etats-Unis, le concept de « résilience ». Désireux de décoder la machine humaine, il parcourt le monde à la recherche d'informations. Il contribue également toute sa vie à légitimer l'éthologie, cette science méconnue qui le passionne tant. Tout au long de sa vie, il mélange les genres dans le but ultime de mieux comprendre l'être humain.

2) Mise en contexte de l'oeuvre

Durant son enfance, Cyrulnik connut de nombreux traumatismes, notamment la déportation de ses parents, et l'obligation de se cacher pour survivre lorsqu'on est juif. Suite à cela, il décide de devenir psychiatre et s'intéresse de plus en plus à la psychanalyse et aux comportements humain. C'est sans aucun doute ces mêmes traumatismes de l'enfance qui l'ont poussé à étudier la résilience, car, en vérité, il est lui-même un enfant résilient. Un merveilleux malheur aborde le sujet de la résilience et explique les mécanismes de celle-ci ; Cyrulnik comprend parfaitement bien tout ce dont il parle dans cet essai, car non seulement il a étudié cela en profondeur, mais en plus il l'a vécu lui-même tout au long de son existence. Il a également écrit un autre livre, Sauve-toi la vie t'appelle, dans lequel il raconte son enfance de petit garçon juif traumatisé par le silence qui lui a été imposé. Toute sa souffrance ne l'a cependant pas détruit, grâce à ce qu'il appelle ses "braises" de résilience. C'est donc son propre parcours personnel qui a poussé Cyrulnik à rédiger cet essai.

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