Lecture analytique de La peste d'Albert Camus: La Mort Du Fils Othon

Lecture Analytique –La mort du fils Othon

Introduction :

Albert Camus est un écrivain philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il est également un journaliste engagé dans la Résistance Française et dans les combats moraux de l’après-guerre.

En 1957, Camus reçoit le prix Nobel de la littérature. Camus cherche la plénitude de l’homme et propose une morale de la fraternité.

Le titre « La peste » se qualifie en deux temps :

En premier temps, le retour de l’intemporel de l’histoire c’est à dire lorsqu’on imagine la peste, c’est une souffrance, une peur, dans la littérature. Mais aussi avec un passé mythologique, la peste de Thèbes punissant l’oracle. Thucydide fait le récit de la peste dans « La guerre du Péloponnèse », on voit qu’il y a le retour d’une maladie ancienne.

Et dans un second temps, le mal toujours nouveau, le nazisme (peste brune) lien avec la seconde guerre mondiale, il veut faire appel à la vigilance. La peste dans la religion est un signe, c’est un signe du ciel une punition qui châtie les innocents même, susceptible de recommencer, c’est le bien et le mal.

La peste sévit depuis plusieurs mois à Oran. Le fils du juge Othon est atteint par la maladie et doit être hospitalisé, selon les règles en vigueur. Le Docteur Rieux et Paneloux assistent à ses derniers instants.

Je vais travaillais selon une lecture analytique par axe, mon premier portera sur une scène réaliste, mon deuxième parlera d’un combat symbolique et mon dernier sur l’impuissance face au mal.

A- Une scène réaliste :

La description que fait Camus est très précise : elle est faite à travers le regard de Rieux, qui est médecin et qui observe tous les détails cliniques des manifestations de la maladie et de son évolution.

Précision dans la description de parties du corps : « « les dents, les bras, la taille, les jambes, l'estomac, la tête »,

Vocabulaire médical « scientifique » , avec précision dans la description de symptômes visuels, avec de nombreux verbes indiquant les mouvements : « se raidit », « dents serrées », se creusa » , se détendit », « se pliait de nouveau », « secoué de frissons et de tremblements convulsifs », « se recroquevilla », « crispant ses jambes », « agita follement la tête ».

Des adjectifs décrivant l'état du jeune garçon « « petit corps nu », »aveugle et muet », « jambes osseuses ».

Notations à la fois visuelles, mais aussi olfactives et auditives : « odeur de laine et d'aigre sueur », « gémissement grêle ».

Notations temporelles : « brusquement, peu à peu, plus vite, minute après minute, de nouveau, pendant de longues secondes, la troisième fois, » ces notations traduisent une volonté de rendre compte avec minutie de cette terrible agonie. Les phrases sont assez longues, à l'image de l'agonie, avec une gradation dans l'intensité

B- Un combat symbolique

L’enfant est très affaiblit par la maladie

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