Albert Camus - L'etranger
Rapports de Stage : Albert Camus - L'etranger. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tlzoklm • 30 Décembre 2014 • 926 Mots (4 Pages) • 1 234 Vues
Albert Camus
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 en Algérie, et mort le 4 janvier 1960, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il est aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre.
Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir ».
L’étranger de Camus
L’Étranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942. Il prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette tétralogie comprend également l’essai intitulé Le Mythe de Sisyphe ainsi que les pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu. Le roman a été traduit en quarante langues et une adaptation cinématographique a été réalisée par Luchino Visconti en 1967.
Incipit :
Choix étrange de commencer par un évènement tragique :
« Aujourd’hui, maman est morte »
1) Un incipit original
a) Cadre spatio-temporel
Lieu peu précis et peu mentionnés : « Alger », « Marengo »
Repères temporels vagues
Pas d’avenir lointain, mais une narration simultanée.
b) Personnages
Pas description, même de la mère pourtant au centre de l’action
« Céleste », « le concierge », « le militaire »
Personnages réduits à l’état de nom ou fonction.
Focalisation interne = Personnages indifférents.
c) Les actions
Mécanisée en vue de l’enterrement, succession de phrases : asyndète
Ecriture brève, actions banales/neutres
Aspect de compte-rendu/journal :
1ère pers, prise de notes, récit = énonciation
Pas de repères, vue des évènements par le pers.
2) Un personnage étrange
a) Portrait implicite (=réduit)
Son statut social : employé, issu d’un milieu modeste
Sa personnalité : quelques amis mentionnés, mais des relations difficiles avec les autres (mal à l’aise avec le patron, abrège la conversation avec le militaire)
b) Les rapports étranges avec sa mère
De son vivant : relation distante, il ne cherche pas a la comprendre
Son indifférence face à un évènement tragique
Une attitude choquante pour le lecteur, personne détestable, coupable dès le début.
c) Les sentiments perceptibles chez les autres
Personnage -> sensibles à la tragédie = attitude plus normale
Conclusion Un incipit original car il tait de nombreux éléments sur le personnage principale (prénom) : attise la curiosité du lecteur, et pas d’identification possible au héros
Naissance d’un sentiment d’étrangeté qui est la 1ere étape du cheminement vers l’absurde
La scène du meurtre :
Cette scène est située à un endroit clé du roman : avant la deuxième partie, pour montrer le basculement de la vie de Meursault. (De manière tragique)
1) M. victime du Soleil.
a) La souffrance de M.
Le soleil agit particulièrement sur son visage
Accélère son rythme cardiaque
Champ lexical de la brulure
Lumière du soleil : aveuglement et source de confusion (visage de l’arabe)
Chaleur étouffante : sueur, etc...
Le soleil est un ennemi
b) Une perception du réel modifiée
Supposition : « il m’a semblé », «il avait l’air », due à l’action abrutissante du soleil
Soleil transforme le couteau en glaire (hyperbole
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