L’exilé(e) peut-il vivre en paix ?

Pour donner une définition au terme de l’exil, il s'agit du fait d'être obligé de vivre hors de son pays d’origine ou de le quitter volontairement pour aller vivre dans un autre endroit. Dans le livre « Petit pays » de Gaël Faye, le thème de l’exil est largement abordé sous plusieurs facettes. Tout d'abord avec l'exil de Michel, le père de Gabriel, qui est venu de France de son plein gré dans le but de découvrir une nouvelle culture, mais également avec l'exil forcé de la grand-mère de Gabriel, celui d’Yvonne, d’Ana et de Gabriel lui-même. Le point commun est qu’ils ont tous dus quitter leur pays natal . Avec cela, deux questions peuvent se poser : dans quelle mesure le statut d’exilé peut-il être problématique, et à l'inverse, en quoi ce statut peut-il être bénéfique ? C’est ainsi que nous allons observer dans un premier temps les effets négatifs puis ceux positifs que peut apporter le statut d'exilé. ?

Une personne ayant quitté son pays d’origine peut ressentir un mal-être et ne pas se sentir à sa place dans son pays d’accueil. L'intégration peut s'avérer être compliquée. Gaël Faye, à la page 65 de son livre « Petit Pays », écrit : « Comme Maman et sa famille, ils avaient fui ces problèmes et en avaient rencontré de nouveaux au Burundi – pauvreté, exclusion, quotas, xénophobie, rejet, boucs émissaires, dépression, mal du pays, nostalgie ». À travers ce passage, l’écrivain cherche sûrement à nous faire comprendre que quitter son pays peut entraîner plusieurs difficultés d'intégration. L'intégration peut être un processus complexe et personnel qui implique de trouver un équilibre entre sa culture d'origine et l'ouverture à de nouvelles cultures. Les exilés peuvent ressentir un sentiment de déracinement et aussi nostalgie envers leur pays d'origine , ainsi que subir de la discrimination dans leur pays d'accueil. L'expérience de l'exil peut être traumatisante, en particulier lorsqu'il est subi en raison de la guerre, ou d'autres formes de violence, et entraîne une perte d'identité et de la vie qu'ils s'étaient forgée dans son pays d'origine. Dans sa chanson « Petit Pays », Gaël Faye dit : « Et nous voilà perdus dans les rues de Saint-Denis » à la ligne 13, peut-être pour illustrer qu'il n'a pas de repères en France, car tout ce qui lui est familier se trouve au Burundi, son pays d'origine. Ainsi, il exprime un sentiment d'étrangeté et de désorientation dans un environnement étranger.

Par ailleurs le statut d’exilé peut s’avérer être bénéfique également. Dans un podcast de France Inter Gaël Faye dit avoir gagné une ouverture sur le monde grâce à son exil en France. Dans son cas, l'exil en France lui a offert l'opportunité de découvrir de nouvelles cultures, et de s'immerger dans la musique, l'écriture et d'autres formes d'art. Cela lui a donné une ouverture sur le monde et une perspective unique qui ont influencé sa vie, cet exil lui a permis notamment de se lancer dans le rap. Voici maintenant un autre exemple qui montre le côté positif de l’exil illustrer par une phrase de Gaël Faye dans sa chanson « A-France » : « J’oublie pas que l’exil, c’est comme une porte d’exit » avec ce ver Gaël Faye exprime que

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