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Quelles politiques économiques dans le cadre européen ?

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Par   •  13 Décembre 2023  •  Cours  •  7 464 Mots (30 Pages)  •  131 Vues

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SES – Economie Chapitre 3

Quelles politiques économiques dans le cadre européen ?

  1. Quelles sont les caractéristiques du marché unique et de la politique de la concurrence ?

1.1 les grandes caractéristiques de l’intégration européenne : marché unique et zone euro

Après la 2e guerre mondiale, on veut mettre définitivement fin a tout conflit entre la France et l’Allemagne, en en faisant des partenaires économiques : Jean Monnet (français) et Robert Schuman (allemand) sont les pères fondateurs de l’Europe, par le CECA, en 1951. La CECA est une zone de libre-échange.

CECA = 6 pays fondateurs : Allemagne, France, Italie, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg.

C’est les prémices de la communauté européenne avant le traité de Rome, en 1957, qui crée la CEE (=communauté économique européenne). En 1985, la signature des accords Schengen ajoute la libre circulation des hommes et des capitaux. En 1986, l’acte unique européen fait de l’Europe un marché commun. Le traité de Maastricht, raturé en 1992, fait passer la monnaie unique, mais l’UE n’adopte l’euro qu’en 2002 (voir les étapes de l’intégration européenne selon Bela Balassa)

Document 2 page 172 – les principales dates de la construction européenne

C’est la CECA, puis la CEE (union douanière), puis la création du marché unique en 1983.

La circulation des personnes est adopté grâce aux accords Schengen et l’acte unique.

L’intégration monétaire et bancaire

1972 = création du serpent monétaire européen.

1979 = SME

1990

1999

2014

Coopération budgétaire

1992

1997

2010

2013

La construction d’un vaste marché européen repose sur 4 libertés fondamentales : tout d’abord, la libre-circulation des marchandises, la libre circulation des services, la libre circulation des personnes et la libre circulation des capitaux. Entre 61 et 90, on libéralise ces 4 liberté, c’est la base de tout espace économique. L’union européenne ne garantit pas à 100% ces liberté car tous les pays n’ont pas ratifié tous les accords, traités et actes.

Document 4 page 177 – Une intégration des services au ralenti

  1. 3 services sont évoqués : l’énergie, les transports et la finance. La finance : les pays ont du mal a lâcher sur le financement national ; l’énergie est un fait d’’actualité, et l’intérêt de l’UE est passé au-dessus de l’intérêt national dans le cas de la France. Les transports sont eux aussi nationaliser, bien que des efforts soient faits. De plus, au niveau du système de protection sociale, les pays ne sont pas harmonisés. Le système français est très avantageux par rapport au polonais ou encore au roumain, qui est moins cher mais moins assuré, car ils n’ont pas les moyens. La carte de santé européenne assure le client selon son pays d’origine, peu importe le pays de traitement (au sein de l’UE). Les pays les plus anciens sont souvent les mieux avancés : l’europe a plusieurs vitesses
  2. Les obstacles sont le manque d’harmonisation des services, chaque état à sa propre réglementation des services.
  3. Les facteurs qui limitent l’achèvement du marché unique sont : la crise des subprimes de 2007-2008, qui a divisé l’entente européenne car les pays se sont repliés =protectionnisme. Mais aussi depuis les années 2010, les membres sont moins pro-européens mais plus pro-nationaux : ils veulent recevoir mais très peu donner. C’était par exemple le cas de l’Angleterre. L’esprit pro-européen, très fort jusqu’en 1990 s’est étioler. Le Brexit a remis les barrières aux frontières, des tensions pour les ressources halieutiques entre le France et l’Angleterre par exemple. L’Angleterre a connu des pénuries de produits européens.

La zone euro est venue renforcer l’union économique puisqu’il n’y a plus de conversion à faire, de devises à échanger, de taux de change à appliquer, ce qui accélèrent et facilite les échanges entre pays de la zone euro, pour les ménages et les entreprises d’impôt. Cela renforce également la solidarité, car on défend notre monnaie commune.

Document 2 page 180 – Pourquoi avoir instaurer une monnaie unique ?

  1.  L’adoption de l’euro est un complément du marché unique car elle avait pour but de faciliter les échanges, la libre circulation. On a plus à convertir les monnaies, car la monnaie est unique
  2. Prenons l’entreprise A, du pays X et l’entreprise B, du pays Y. Ils n’ont pas la même monnaie. L’entreprise A achète à l’entreprise B, elle règle en devises du pays B. Elle doit convertir ses propres devises et les faire parvenir à l’entreprise B, ce qui augmente les couts. La monnaie du pays Y peut également prendre de la valeur, ce qui augmente le règlement de l’entreprise A. le fait que plusieurs monnaies existent dans l’UE alors que la libre circulation était acquise pénalisait les entreprises, en raison du taux de change et du risque de change.
  3. Adopter l’euro, c’est avoir renoncer a notre monnaie nationale et a notre politique monétaire nationale. Een supprimant notre monnaie nationale, on a renoncer a notre politique, qui est aujourd’hui mener par la banque centrale européenne, qui ne favorise aucun pays par elle mène une politique globale. On se prive alors d’une politique économique.

On est passer à l’euro pour :

-lutter contre le taux de change

-Mettre fin aux mouvements erratiques des monnaies nationales : en 1945, les grands vainqueurs, les USA qui n’ont pas subit de guerre sur le territoire vends aux pays européens, les échanges se monnayent en dollars. De 45 à 71, le système monétaire internationale est à change fixe, soit le fait que toute monnaie se convertissent en or. Plus le pays est puissant, plus sa monnaie vaut d’or. Mais le stock d’or est limité. Le dollar devient « as good as gold ». Mais les USA s’engage dans la guerre du Vietnam, et échange de plus en plus de dollar et de moins en moins d’or. Le stock d’or se réduit, et n’es plus suffisant pour convertir les dollars en or. Nixon, en 1971, annonce que le dollar n’es plus convertible en or. C’est la fin de la convertibilité dollar/or et le commerce international à charge fixe vole en éclat au profit d’un SMI flottant (le taux de change définit par l’offre et la demande sur le marché international d’échange). Le dollar reste la monnaie mondiale, donc les USA sont favorisés, mais les taux de change sont toujours en train de bouger. Les monnaies européennes sont pénalisées par les mouvements erratiques du dollar. C’est la raison pour laquelle, en 1976, on décide de stabiliser les monnaies en créant un système monétaire européen. On recrée au sein de l’UE un système de guddhdz fixe. Elles ont un cours pivot en écu, qui est devenu euro. L’écu est composé de pourcentage de monnaies européennes. Des marges de manœuvre de 2,25% de plus ou de moins que l’écu sont tolérés pour les monnaies nationales. En 1992, le SME n’est plus suffisant : on passe à la monnaie unique, qui se défends mieux sur le marché international. Des critères d’adoption de l’euro sont décidés.

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