Les allèles responsables de la production du cyanure et des quatre feuilles sont dominants ou récessifs ? Et liés ou non liés ?

Aujourd’hui nous allons étudier le trèfle à quatre feuilles que nous considérons tous

comme étant un porte-bonheur car c’est bien vrai qu’il est rare d’en trouver. Mais il est

également considéré comme un danger du fait du cyanure qu’il peut produire, en effet le

cyanure est un poison extrêmement dangereux. Nous nous poserons donc les questions

suivantes : les allèles responsables de la production du cyanure et des quatre feuilles sont

dominants ou récessifs ? Et liés ou non liés ? Et enfin nous aiderons l’horticulteur à

comprendre comment il pourra produire uniquement des trèfles blancs à quatre feuilles non

toxiques. Pour ce faire dans un premier paragraphe nous décrirons et expliquerons les

documents, dans un deuxième nous répondrons aux questions des allèles et pour finir dans un

troisième nous aiderons l’horticulteur.

Nous pouvons constater que le document 1 est un texte parlant du trèfle à quatre

feuilles comme étant un porte-bonheur mais aussi de pourquoi il faut s’en méfier. On nous

explique que l’équipe de l’Américain Wayne Parrott a localisé le gène qui contrôle le nombre

de feuille chez le trèfle et qu’il existe en deux versions : l’une qui inhibe la formation de la

quatrième feuille et l’autre qui la déclenche. On les nommera Q pour l’allèle dominant et q

pour l’allèle récessif. Nous savons qu’un allèle dominant est un allèle qui s’exprime dans les

cas où il est avec un allèle dominant également, dans ce cas l’individu est dit homozygote ou

dans le cas où il est avec un allèle récessif, dans ce cas il est dit hétérozygote. Nous savons

aussi qu’un allèle récessif est un allèle qui s’exprime seulement s'il est avec un autre allèle

récessif, dans ce cas l’individu est dit homozygote récessif. La suite du texte nous parle donc

du cyanure que peut produire le trèfle. On nous dit que la cyanogenèse est rendu possible par

la présence du gène li qui détermine la présence de l’enzyme nécessaire pour l’hydrolyse des

glucosides et la libération du cyanure. Ce gène existe également en 2 versions : un allèle qui

assure la présence de l’enzyme et un autre qui ne l’assure pas. Cela fonctionne de la même

manière que pour le nombre de feuille, un allèle dominant et un allèle récessif, pour la suite

de l’exercice nous noterons C l’allèle dominant et c pour l’allèle récessif.

Passons au document 2, nous observons les croisements effectués par l’horticulteur.

Nous pouvons y voir la descendance de 6 plantes. Nous pouvons voir dans cet arbre si les

plantes sont toxiques ou non et également le nombre de feuille qu’elles portent. Avec un tel

arbre nous pouvons déjà avoir une idée de quel allèle est dominant et quel allèle est récessif.

Le dernier document lui nous montre les phénotypes des trèfles du champs de

l’horticulteur car il a décidé de compter les trèfles obtenus sous sa serre à partir de deux

trèfles blancs toxiques à trois feuilles cueillis dans son champ. Nous pouvons constater une

grande majorité de trèfle blanc toxique à trois feuilles et une minorité de trèfle blanc non

toxique à quatre feuilles. Ces phénotypes vont nous aider à savoir si les gènes sont liés ou non

puisque qu’on sait que pour que les gènes soient liés il faut que les résultats soient non

équiprobables et pour savoir s'ils sont non liés il faut que les résultats soient équiprobables.

Nous allons donc pouvoir maintenant interpréter les résultats pour avoir la réponse à

nos questions.

Maintenant que nous avons bien lu et compris les documents et à quoi ils

nous servaient nous allons pouvoir répondre aux questions posées.

Tout d’abord avec le document 1 nous savons comment nommer les allèles

responsables du nombre de feuille, Q pour celui qui est dominant et q pour celui qui

est récessif. Déjà il est dit dans le document 1 que les trèfles à 4 feuilles sont

relativement rares ce qui peut nous laisser penser que l’allèle qui déclenche la

Modèle

...