La liberté mérite-t-elle, selon vous, qu'on risque sa vie ?
Dissertation : La liberté mérite-t-elle, selon vous, qu'on risque sa vie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rose Reynaud • 25 Octobre 2023 • Dissertation • 631 Mots (3 Pages) • 269 Vues
“Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moraliser-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper” disait Victor Hugo au XIXème siècle pour dénoncer des injustices, conseiller et guider la société. Nous allons nous intéresser aux travers de la société, du
XIXème siècle à nos jours.
Nous argumenterons en deux parties, l'une parlant des difficultés et injustices au XIXème siècle (avec Claude Gueux)et une seconde traitant de son évolution jusqu’à nos jours. (avec matin brun)
D’une part, la société possédait déjà de nombreuses imperfections au XIXème siècle. Elles sont dénoncées en partie par Victor Hugo, grand écrivain, et notamment celles du système judiciaire et carcéral à cette époque en France. Dans la nouvelle Claude Gueux, il y dénonce les travers de cette société qui va mal. C’est notamment le cas du protagoniste, Claude, qui est condamné à mort pour avoir tué le directeur des ateliers de la prison. Hugo veut montrer que cet homme était un homme bon et que c’est le système qui l’a perverti.
De plus, l’écrivain s’engage personnellement dans le combat contre la peine de mort ainsi que les injustices au XIXème siecle car il veut transmettre certaines idées aux lecteurs. Par exemple, on remarque que la narration de la nouvelle est à la 3eme personne, néanmoins on trouve aussi le “ je “, première personne, qui correspond aux interventions de l'auteur dans le récit. Par ce fait, Victor Hugo prend position.
Enfin, Hugo critique ouvertement la société de son époque ainsi que sa responsabilité dans les difficultés du système carcéral et judiciaire en France. De façon plus précise, il critique la peine excessive par rapport au délit commis. C’est le cas de Claude Gueux qui vole un pain et qui récolte 5 ans de prison : “ L’homme vola. Je ne sais ce qu’il vola, je ne sais où il vola. Ce que je sais, c’est que de ce vol il résulta trois jours de pain et de feu pour la femme et pour l’enfant, et cinq ans de prison pour l’homme. “
D’autre part, la société possède encore de nombreux travers aujourd’hui. Prenons l’exemple de Matin Brun, courte nouvelle grâce à laquelle Franck Pavloff montre la fragilité de la société, qui peut changer d’un jour à l’autre sans que les citoyens ne s’en rendent compte. En effet, l’arrivée au pouvoir de l’État brun provoque une perte de liberté des habitants, leur retirant leurs droits progressivement, sans qu’ils ne réagissent. Pavloff fait un lien ici avec les élections présidentielles de 2002 et la dangerosité de l’arrivée au pouvoir du Front National, à cette époque, ce qui est encore d’actualité.
De surcroît, dans cette nouvelle, Franck Pavloff fait de nombreuses allusions à la 2 guerre mondiale et notamment au régime Nazie. C’est le cas de la couverture de la nouvelle et à sa couleur brune. On sait effectivement que “ la peste brune “ était le surnom donné au nazisme lors de la 2GM et cela fait également allusion aux “ chemises brunes “ qui était le nom donné aux Sections d'Assauts. L’écrivain veut ainsi mettre en garde les lecteurs qu' un régime autoritaire est vite mis en place : “ On aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot,
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