Fiche de lecture : Pourquoi les bébés jouent ? (édition Philippe Duval 2011 et illustré par Jean-Jacques Sempé)
Lettre type : Fiche de lecture : Pourquoi les bébés jouent ? (édition Philippe Duval 2011 et illustré par Jean-Jacques Sempé). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jennifreuh • 19 Janvier 2024 • Lettre type • 631 Mots (3 Pages) • 146 Vues
Pourquoi les bébés jouent ? (édition Philippe Duval 2011 et illustré par Jean-Jacques Sempé)
Informations sur l’auteur
Laurence Rameau puéricultrice, formatrice de professionnels de la petite enfance, a longtemps dirigé des crèches. Elle est actuellement directrice de la rédaction du Journal des professionnels de la petite enfance et intervient régulièrement dans des structures et dans des formations.
Autres œuvres
L’itinérance ludique : une pédagogie pour apprendre à la crèche
Projet et accompagnement éducatif en crèche
Synthèse de lecture
Dans ce livre, Laurence Rameau montre comment les tout-petits jouent à découvrir le monde autour d'eux, à l'explorer et à le tester. Elle montre comment le temps de la petite enfance est riche en expériences et en possibilités. Elle prévient les adultes des erreurs à ne pas commettre : de l'inefficacité, voire de la nocivité de certaines de leurs interventions dans les jeux des petits.
En effet, les jeunes enfants sont des petits scientifiques, ils font des expériences et explorent toutes les possibilités sans aucune inhibition, ils cherchent à apprendre et comprendre.
« Cependant, utiliser le jeu pour appâter l'enfant est un contresens qui s'avère également contre -productif »
Le cerveau de l’enfant est bien différents de celui des adultes, et notamment par la spécificité d'une plasticité hors pair. Il faut alors que nous prenions conscience que le tout petit ne voit pas et ne ressent pas le monde comme nous. Il nous faut admettre que son imagination l’entraînera dans des découvertes qui nous serons inaccessible car les bébés découvrent le monde avec leurs sens, en le touchant, en le goûtant, en le sentant et surtout en interagissant avec.
Notre rôle en tant qu’éducateur, est de créer les conditions les plus favorables à ses apprentissages, en lui procurant deux aspects essentiels: sécurisation et possibilités d'explorations. Pour cela, il nous faudra freiner nos élans créatifs, afin laisser la place à l’imagination du bébé et lui offrir l'opportunité de nous montrer sa propre façon de jouer avec l'objet, qui est souvent détourné de son utilité première. Car oui, le bébé a cette capacité à détourner les objets pour satisfaire un besoin d'exploration, au moment le plus adapté de son développement. Il mobilise alors plaisir et réflexion.
Laurence R explique que même si « les bébés apprennent aussi par imitation il faut que l’écart entre ce qu'il observe et la capacité qu'ils ont à le reproduire soit suffisamment faible pour rendre l’imitation possible ». On parle alors, de distance proximale de développement. Et c'est à nous d'observer avec attention ce qui se joue pour lui à ce moment-là, qu’essai t’il de comprendre, qu'est ce qui le fascine, l’amuse, lui déplaît ?
Par ailleurs, même si l'adulte n'est pas encore celui qui apporte l'apprentissage (ce qui viendra lors de l’entrée dans la scolarité), il n'en reste pas moins le consolidateur essentiel. Pour cela, nous devons verbaliser ce que nous observons, en mêlant étayage cognitif et affectif, en renvoyant l’intérêt que nous portons à ce qu'il fait, nous permettons la consolidation dans leur mémoires de ces moments primordiaux pour eux. (Surtout avec les écrans qui éviter leurs nocivités)
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