Discours sur la pauvreté
Discours : Discours sur la pauvreté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar first_kiry • 2 Février 2024 • Discours • 643 Mots (3 Pages) • 116 Vues
Pour introduire ce que je vais vous dire, je vais commencer par une anecdote. Vendredi, sur le temps du midi, alors qu’il n’y avait trop de personne à la cantine, je décidai de manger dehors. Je sortis et m’acheta une salade Bonduelle à un Auchan à côté. Je m’assis sur un banc, et, alors que je n’avais pas encore ouvert ma salade, je vis s’approcher un monsieur à la soixantaine. Il ne fit même pas une phrase, que je savais déjà ce qu’il voulait. Il demanda juste « Vous n’avez pas un petit truc à… » en se rapprochant les doigts. Alors je pris cet air de compassion qu’on m’a appris à prendre et je lui ai répondu « Non, je suis désolé ». Pourquoi ce mensonge même pas dissimulé ? Par ce que c’est ce que la société m’a appris à répondre. Et il partit, sans rien dire, sans doute habitué à ces réponses. Cependant, j’y ai repensé dans le bus, puis la nuit, et le lendemain. Ma réponse m’a tracassé, pourquoi lui ai-je répondu ça ?
Alors j’ai réfléchi et ai décidé d’en faire mon sujet pour aujourd’hui.
Mais les pauvres, qui sont-ils réellement ?
La question se pose car nous ne leurs prêtons pas assez attention pour les remarquer.
Ils sont comme nous, ils peuvent être nos voisins, nos cousins ou nos parents.
Mais ils ont tous été victimes à un moment de leur vie de la société.
Que ce soit à la naissance, où au moment de trouver un métier,
Actuellement, 300 000 personnes vivent sans foyer dans notre territoire.
Et plus de 3 millions ont un logement précaire
Selon la fondation abbé Pierre.
Enfin, de sans-abris dans le monde, nous nous rapprochons du milliard.
Être pauvre ne résulte pas d’un choix.
On nous impose cette vie, et il est dur d’y ressortir.
Ils se retrouvent dans une boucle infinie, de pire en pire.
On se retrouve endetté.
Au début, juste de quelques milliers.
On se serre la ceinture, ce n’est pas grave, ça va passer.
Puis on se prive de vacances, d’activités.
Après ça ; c’est la bascule
Ils sont expropriés et sont obligés de partir.
Puis plus personne ne les aide : la solitude
Puis ils deviennent ces inconnus,
Qui errent dans nos rues
Ensuite, j’aimerais éclaircir leurs conditions de vie.
Ils survivent. Chaque jour est employé pour tenir jusqu’au lendemain.
Ils souffrent. Ils ont tantôt trop froid la nuit puis trop chaud la journée
Ils sont affamés. Ils n’ont très peu à manger, un repas par jour pour eux, c’est rêver.
Ils sont malades. Ils n’ont pas les moyens de se soigner.
Ils sont seuls. Ils sont rejetés par la société.
Certes, c’est beau de dire ça. Mais vous ne vous sentez peut-être pas concernés. Vous pourriez penser, que c’est le travail des adultes, ou des personnes plus grandes, que de s’occuper de ce sujet. Mais non. C’est ce qui s’appelle de la dénégation. Ce comportement est coupable. Car vous tous, vous devriez êtes condamnés. Condamnés à perpétuité. Pourquoi ? Car VOUS LES TUEZ ! Vous tous, en passant devant eux sans les regarder ! VOUS LES TUEZ ! Vous participez à leur mort dans notre société ! VOUS LES TUEZ ! Vous avez bien quelques centimes au fond de vos poches mais vous préférez les laisser dedans que de les donner aux personnes qui en ont réellement besoin ! Certes, ils sentent mauvais, sont crasseux et ne parlent peut-être pas français ; mais ils sont tous humains, comme nous. Et cela devrait vous toucher. Mais vous n’en ressentez rien.
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