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DV1 Français

TD : DV1 Français. Recherche parmi 301 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2024  •  TD  •  914 Mots (4 Pages)  •  25 Vues

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DV1

1ERE PARTIE

Question 1 :

Claude Lévi-Strauss critique l’uniformisation de la civilisation humaine, comparant son développement à une monoculture standardisée, au détriment de la diversité culturelle qui par le passé renforçait l’humanité.

Question 2 :

L'écrivain dépeint le paradoxe de son voyage, où au lieu de s'ouvrir à de nouveaux horizons, il se retrouve face à son passé, les nouvelles expériences perdant de leur sens tandis que des souvenirs anciens, autrefois négligés, refont surface et prennent une place importante dans son esprit.

Question 3 :

1)Les mots-clés de cet article sont : évacuer les tensions – melting pot – soirée typique.

2) La Première Guerre mondiale car le texte parle de novembre 1915 et que le nom de cet article est « Les tranchées, berceau musical » donc en référence à la Première Guerre Mondiale.

3) Pendant la Première Guerre mondiale, la musique servait à apaiser les tensions entre soldats et à briser le silence angoissant des tranchées. Elle créait un brassage culturel, mêlant genres musicaux variés et musiciens d’horizons différents, bien qu’elle fût parfois critiquée pour son manque de qualité.

DEUXIEME PARTIE

Question 4 :

  1. C’est un document d’opinion
  2. La problématique de ce texte est : Comment le son et la musique sont-ils utilisés comme outils de contrôle social ?
  3. Les formules reflétant l'ironie de l'auteure dans ce texte incluent notamment « Il nettoie les grottes dans lesquelles se cachent les ennemis irakiens pour que ces derniers soient mieux tués par les avions américains » ou encore « Il débarrasse l'espace public de ces éléments indésirables, et hygiénise par exemple les quais de gare, souvent baignés dans une musique insipide. » L'idée principale de ce texte est que le son est employé comme un outil de contrôle des individus et des espaces publics, influençant et manipulant leur comportement. À travers l'ironie, l'auteure dénonce l'utilisation détournée et perverse du son dans la société, en mettant en lumière son rôle dans des stratégies de domination. Par ce sarcasme, elle expose les aspects absurdes et hypocrites de cette manipulation sonore, détournée de son usage habituel pour servir des fins autoritaires.

Question 5 :

  1. Les deux textes explorent les jugements portés sur différents types de musique et questionnent les critères souvent subjectifs qui sous-tendent ces évaluations. David Byrne critique l’idée selon laquelle la musique classique serait intrinsèquement supérieure à des genres comme le hip-hop ou le heavy metal, une perception enracinée dans des notions de beauté morale et d’élévation spirituelle inspirées par la philosophie de Kant. Il défend l’idée que les normes esthétiques sont relatives et que l’appréciation musicale ne devrait pas être influencée par des considérations morales. De son côté, Larry Portis met en lumière le mépris fréquemment réservé à la musique populaire, perçue comme un divertissement superficiel conçu pour les masses et fortement influencé par l’industrie du marketing. Il souligne que cette musique est souvent dévalorisée par les élites, soulevant des questions sur sa légitimité et son authenticité. Ainsi, ces deux auteurs remettent en cause les hiérarchies établies en matière de valorisation musicale, en exposant des critères de jugement variés et profondément subjectifs.

2)   Dans le premier texte, David Byrne souligne que la musique classique est souvent perçue comme porteuse d’une vertu morale et d’un raffinement intellectuel. Il critique cette vision qui repose sur des normes culturelles arbitraires et historiques, en particulier celles du protestantisme moraliste où le plaisir devait être justifié par une "élévation morale". Il considère cette distinction comme construite et non universelle, remettant en cause l’idée que le plaisir et la moralité doivent être liés dans l’appréciation musicale. Dans le second texte, Larry Portis décrit la musique populaire comme un reflet des émotions profondes des masses, bien qu’elle soit souvent méprisée pour sa simplicité perçue et son association à l’industrie culturelle. Cette musique, selon lui, est étiquetée "populaire" car elle est rejetée par les élites, qui la considèrent comme un produit standardisé destiné à un public vulnérable. Ainsi, Byrne et Portis dénoncent chacun à leur manière une hiérarchisation artificielle de la musique : Byrne critique les critères moraux et esthétiques favorisant la musique classique, tandis que Portis met en lumière les préjugés sociaux et économiques qui dévalorisent la musique populaire. Tous deux convergent pour souligner que ces distinctions ne reposent pas sur une évaluation objective de la musique elle-même, mais sur des constructions culturelles, sociales et idéologiques.

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