Compte rendu sur la chute de la Silicon Valley Bank

La faillite de la Silicon Valley Bank

        Le vendredi 10 mars 2023, la SVB (Silicon Valley Bank) a été fermée par les autorités américaines. La fermeture de cette banque a crée je cite « un séisme dans le monde de la finance ». En effet, la SVB, bien que peu connue du grand public car spécialisée dans le financement des start-ups, était la 16e banque américaine. Quelques semaines avant que la banque ne ferme, le secteur de la tech a rencontré quelques difficultés à cause de la remontée des taux d’intérêts et de l’inflation, ce qui a amené la majorité des start-ups à demander des retraits d’argent. La SVB a accumulé des pertes et a rapidement été contrainte de lever des fonds. C’est pour cette raison que la SVB met en vente une grande quantité d’actions dans l’espoir de pouvoir subvenir aux besoins de ses clients. Malheureusement, en ayant mis autant d’actions en vente au même moment, le prix de celles-ci a chuté et la banque a donc vendu ses actions pour 21 milliards de dollars avec une perte de 1,48 milliards de dollars. En parallèle, la volonté soudaine de la SVB de lever une grande quantité de fonds et sa difficulté à vendre ses actions a semé la panique auprès de ses clients qui en concluaient que la banque n’était peut-être pas assez solide. Tous ces évènements ont fait chuter la valeur des actions de la SVB de 60 % dans la journée du 9 mars 2023 ce qui a conduit à la suspension du titre. Au même moment, les 4 plus grandes banques américaines ont perdu 52 milliards de dollars en bourse et dans leur sillage, les banques asiatiques et européennes ont flanchées avec une baisse de 4 à 7 %. Face à tout ça les autorités américaines ont confié la gestion de la SVB à la FDIC (federal deposit insurance corporation). La FDIC a tenté de rassurer les clients et le monde bancaire et a demandé aux clients de ne pas faire de retraits massifs auprès de la SVB afin de limiter les conséquences.

        Ce fait d’actualité n’a pas seulement été couvert par les médias locaux mais aussi par les médias du monde entier car ses conséquences sur les marchés financiers concernent tous les pays. Mes sources sont le journal « Ouest-France » qui raconte les faits de façon globale, « France-info » qui parle en particulier des conséquences de cette faillite et le site internet « ZoneBourse » qui se concentre sur les chiffres et une analyse assez technique portée sur les finances.

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