Boris Vian, J’irai cracher sur vos tombes
Discours : Boris Vian, J’irai cracher sur vos tombes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romaric Denis • 21 Mai 2023 • Discours • 531 Mots (3 Pages) • 199 Vues
Bonjour, je vais vous présentez le livre de Boris Vian, J’irai cracher sue vos tombes.
Tout d’abord, Boris Vian est un écrivain, poète, parolier, chanteur, trompettiste de jazz, dramaturge et traducteur français né le 10 Mars 1920 dans les Hauts-de-Seine. À l’âge de 12 ans, il est diagnostiqué d’un rhumatisme cardiaque qui lui donnera la mort le 23 Juin 1959, durant la projection privée de l’adaptation cinématographique de J’irai cracher sur vos tombes.
Vian a écrit de nombreux romans, de recueils de nouvelles, des pièces de théâtre et opéra, des poésies, des essais, des chansons et des traductions. Boris Vian présente une partie de ses textes comme la traduction d’un écrivain Américain Vernon Sullivan, qui est en fait son pseudonyme.
J’irai cracher sur vos tombes est d’ailleurs son premier roman, publié en 1946 aux éditions Scorpion. Suite à un pari avec son ami éditeur Jean d’Halluin, Vian a mis seulement 15 jours pour écrire le roman. C’est son 1er ouvrage publié signé Vernon Sullivan. Ce roman est considéré comme un Roman noir, sous-catégorie du roman policier. Le livre est d’une rare violence. Dès 1947, une plainte est déposée contre J’irai cracher sur vos tombes, puis il est interdit à partir de 1949 pour outrage aux mœurs. C’est tout de même un véritable succès.
« Dans ce livre nous suivons donc Lee Anderson, fils de Noirs, qui a bizarrement la peau très blanche. Son frère est décédé après avoir été pendu par des blancs, pour avoir eu une relation avec une jeune fille blanche. Dès lors, Lee Anderson quitte ses racines et sa ville natale pour s’installer dans une bourgade. Il y devient libraire, mais n’a en fait qu’une idée en tête : venger la mort de son frère. Lee élabore alors de funestes desseins… »
Ce livre a donc 3 grands principaux thèmes : L a dénonciation du racisme, le désir de vengeance, et la violence exacerbée.
Ce livre est assez traumatisant et vraiment violent, avec une lecture dérangeante. Elle nous sort de notre zone de confort, mais elle nous fait aussi grandement réfléchir à la fois sur le racisme, le désir de vengeance et la violence. Malgré la dureté des thèmes abordés, j'ai été complètement hypnotisée par le roman et par le style de Boris Vian. Impossible de lâcher la lecture. Une littérature qui dérange, qui nous sort de notre zone de confort, qui nous heurte mais qui nous réveille.
Un passage du texte qui m’a marqué : « Je la renversai sur le divan et j’arrachai le devant de sa robe. Elle se débattait comme un beau diable. Ses seins jaillirent de la soie claire. - Lâchez-moi. Vous êtes une brute ! - Non, dis-je, Je suis un homme. »
Ce passage m’a marqué car le personnage est froid et sec. Dans sa phrase, on comprend bien qu’il n’a qu’un but, l’a violé. Pour moi, c’est comme si en une phrase, il lâchait toute sa rage, sa colère et sa vengeance. D’autant plus qu’il est issue d’une famille noir, et à cette époque ils ne sont pas considérés comme des hommes, mais comme des animaux. « Je suis un homme » il montre sa supériorité à la femme, mais aussi sa supériorité en tant qu’homme noir.
...