Une passion qui dure, se doit-elle être un objet d’expression ?
Dissertation : Une passion qui dure, se doit-elle être un objet d’expression ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Erelle Suarez • 14 Mars 2023 • Dissertation • 1 096 Mots (5 Pages) • 464 Vues
Une passion qui dure, se doit-elle être un objet d’expression ?
Déjà « devoir »
Pour que ça dure, ça s’entretient (imaginaire)
Expliquer ce qui va être considéré comme étant de la passion.
I) La réalité matérielle.
Nous considérons ce qui nous entoure avec tant de certitudes. Prenons l’exemple d’un arbre ; nous allons le caractériser selon des critères propres aux données scientifiques. Si l’on y admet un tronc, une écorce, de la sève, un feuillage, des nervures ; qu’en est-il de la réalité de cet arbre ? Cela n’est qu’une liste exhaustive de ce que l’on considère culturellement comme formant l’arbre, le caractérisant. Et on l’observe ainsi. On en scinde les éléments, on considère qu’il est une composition. Nous donnons aux objets une indépendance dans la matière, alors même que nous en séparons les éléments. Si l’on prend dans le sens inverse, nous pouvons aussi considérer que nous allons décomposer une unité. Peut-être que cet arbre se voit scindé d’une multitude de caractéristiques. Mais peu importe l’ordre, on en vient toujours à ce constat que l’on décortique et nous réutilisons ces pièces détachées en en rattachant des pourtant séparées. (à noter que comprendre un certain mécanisme, le décortiquer, c’est se donner les moyens d’en faire un nouveau).
Là où nous pouvons en venir, c’est que nous admettons une multitude d’unités, que ce soit les caractéristiques ou les objets. Pourtant, nous pourrions considérer que, si l’arbre se voit vivre et perdurer c’est parce qu’il bénéficie d’un apport en oxygène, que ses racines, ancrées dans la terre, peuvent utiliser la matière organiques de la terre, elle-même renouvelée par un tas d’unités vivantes autres mais qui ne perdurent que parce l’ensemble existe autour. Et de fait, qu’il n’y a pas d’arbre en tant que tel.
Admettant l’idée qu’il n’y aurait peut-être qu’une simple unité. Les chaînes causales ne seraient qu’un réajustement permanent d’un équilibre. De la même manière qu’une boule énergétique qui se meut dans une sorte d’ondulation vibratoire, comme un rebond, comme si elle grossissait, rapetissait, à mesure qu’elle s’équilibre.
Alors, lorsque l’esprit se veut avoir un constat étayé de ce que ses sens perçoivent, il s’enferme dans ses certitudes de compréhension logique et culturelle. La société a mis en évidence des schémas conventionnels à suivre, un certain sens raisonné d’appréhension de la matière, alors même que l’on ne peut s’assurer de sa réalité. Mais qu’est-ce qui donne la réalité à la matière, si ce n’est la manière qu’à notre esprit de la considérer ?
L’esprit interprète avec ses sens, mais ces sens n’existent que grâce à l’esprit, ils n’ont aucune indépendance. Alors, les sens n’appartiennent qu’à l’interprétation notamment parce que nous avons moyen de les considérer intellectuellement. Nous pouvons interpréter au-delà de l’information première en rattachant nos perceptions avec d’autres éléments en mémoire. En cela, on admet nos conceptions de l’esprit comme appartenant au monde matériel alors que ce n’est qu’une accumulation de liens entre des expériences passées qui ont elles-mêmes été vécues avec ces mêmes affiliations.
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