Entretien à propos d’un livre : La mort, Jankélévitch cherche à donner une réflexion sur le concept de la relation entre la vie et la mort
Thèse : Entretien à propos d’un livre : La mort, Jankélévitch cherche à donner une réflexion sur le concept de la relation entre la vie et la mort. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lambertbelleau • 20 Mars 2024 • Thèse • 430 Mots (2 Pages) • 128 Vues
Nom : Belleau
Prénom : Lambert
Groupe : 108 (lundi) ou 109 (mardi)
L’être humain
340–102–MQ
Devoir #1 — Explication d’une thèse
Sujet 1
Présenté à
M. Karim-Mathieu Lapierre
Département de philosophie
Cégep de Saint-Jérôme
Date
Lundi 26 février 2024
Dans le texte Entretien à propos d’un livre : La mort, Jankélévitch cherche à donner une réflexion sur le concept de la relation entre la vie et la mort. En effet, Vladimir Jankélévitch soutient que la mort est à la fois ce qui limite la vie mais c’est aussi ce qui permet de percevoir la vie ainsi que sa valeur.
Jankélévitch affirme « La mort, non seulement nous empêche de vivre, limite la vie, et puis un beau jour l’écourte » (ligne 22 à 24). Ce passage met de l’avant le coté existentielle de la mort. Elle est toujours là, elle influence nos choix et nos actions dans la vie de tous les jours. La mort agit donc comme une limite. Elle nous montre notre finitude et elle nous pousse à donner un sens à notre existence.
Par la suite, il décrit également le paradoxe entre la condition humaine et notre désir de vivre pleinement et intensément, tout en croyant a l’éternité. Jankélévitch écrit alors « Nous voudrions tout à la fois la ferveur de la vie et l’éternité » (ligne 32-33). Cette citation démontre le conflit, auquel nous sommes confrontés, entre le désir de profiter à fond de chaque instant de la vie, mais aussi d’obtenir quelque chose de plus concret, quelque chose qui va durer bien plus longtemps que notre existence sur la terre. Cette recherche d’éternité va donc se heurter à notre finitude ainsi qu’à notre existence qui est courte.
Jankélévitch explore aussi le thème de la vie et la mort car il fait un lien entre la mort et la vie éternelle. Il dit que « ce qui ne meurt pas ne vit pas » (ligne 28-29). Son affirmation peut être perçu comme étant très bizarre, mais c’est en fait une profonde vérité. En effet, c’est justement parce que la vie est éphémère et extrêmement fragile qu’elle devient aussi précieuse et pleine de sens. La conclusion de ceci est que la mort donne un sens à la vie parce qu’elle lui donne une valeur particulière. C’est donc lorsqu’on accepte notre sort, c’est-à-dire notre mortalité, que nous apprécions l’existence.
Référence
Jankélévitch, V. « Entretien à propos d’un livre : La Mort », Harangue, la revue d’expression en marge, 1967, pp. 79-87.
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