COM1000
Cours : COM1000. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar duma99 • 17 Octobre 2023 • Cours • 1 558 Mots (7 Pages) • 207 Vues
NOTE DE COURS
Chapitre1
- Page 1-10 (introduction):
Sept éléments essentiels à toute activité communicationnelle : destinateur, destinataire, message, code, canal de communication, intention et effets.
- Page 13-14 (introduction 1ere partie) :
Communication médiatisée (communication réalisée à l’aide d’un canal de communication), canaux de communication électronique.
Les particularités de ces canaux donnent 2 types de communication médiatisée :
La communication de masse, les médias de masse favorisent une communication unidirectionnelle.
La communication informatisée, communication bidirectionnelle avec les nouvelles technologies d’information et de communication.
Deux perspectives d’analyse différentes, quels sont les conséquences aux niveaux individuels et social du recours à ces canaux? Étudier les IMPACTS plutôt que les EFFETS.
- Page 17-41 (Chapitre 1 Étude des effets des médias de masse traditionnels)
1900-1930, premier média de masse (presse, radio, cinéma). Communication médiatisée car 2 personnes ne sont pas face à face, communique à l’aide d’un média. Unidirectionnelle car média parle à son destinataire qui ne peut pas répondre à son destinateur. (Similitudes du destinataire plus importantes que leurs différences, de là le terme MASSE), communication de masse est une communication de déséquilibre.
7 façons différentes d’interpréter les effets des messages médiatisés sur les membres de la société (regroupés en 3 types) :
La société de masse et le modèle du stimulus-réponse (1900-1930)
La remise en question des effets (1930-1960)
La redécouverte des effets (1960- aujourd’hui)
Ces 3 phases correspondent aux grandes tendances de la recherche en communication de masse.
La société de masse et le modèle du stimulus-réponse (1900-1930)
Société de masse : Amené par la Révolution industrielle avec les pères fondateurs de la sociologie : Émile Durkheim, Auguste Comte et Ferdinand Tönnies. Certains craignaient, certains étaient optimiste de l’effet de la révolution mais tous étaient d’accord qu’on devenait une société industrielle se démarquant de la société préindustrielle.
Révolution industrielle pas seulement économique, affecte aussi les champs politiques et culturels de tout l’Europe. Analyse non-économique qui aura des implications importantes dans l’étude des médias de masse.
- Division et la spécialisation du travail
Division d’un même processus de travail en plusieurs tâches (rentabilité d’une entreprise accrue grâce à la division et spécialisation du travail).
Auguste Comte : Créateur du mot sociologie, voit dans la division et spécialisation du travail le moyen d’assurer la stabilité de la société ou de conduire sa désorganisation. Selon lui, la structure sociale est équilibrée seulement si ses constituants ont des tâches, rôles distincts, mais ils doivent aussi être dépendant l’un-l ’autre pour le développement général de l’ensemble.
DANGER : si la spécialisation est poussée à l’excès, Comte pense que ça peut entraîner des divergences entre les individus, autant intellectuel que moral qui mènera à la destruction de tout esprit collectif.
Émile Durkheim : Selon lui, avec la div et spécialisation du travail, l’ouvrier est une simple pièce dans l’immense machine industrielle et contribuent à l’isolement de l’individu; la division des tâches est inadéquate, trop ou trop peu de compétences naturelles. La solidarité et l’esprit collectif naissent seulement avec une division du travail spontanée, une division tenant compte des inégalités naturelles.
- L’urbanisation
George Simmel : Voit dans l’urbanisation la formation d’un facteur central du développement de la société capitaliste : l’homme de la ville doit faire face à de stimuli de toutes sortes, la ville est un milieu instable où l’homme doit conserver son minimum d’individualité tout en réagissant de manière intellectuelle et rationnelle; l’homme de la ville se compose une attitude de réserve et d’indifférence. Il garde ce qui le distingue de ses contemporains tout en s’éloignant d’eux petit à petit. La population urbaine atténue les distinctions de classe et le sentiment d’appartenance envers son groupe sociale (hétérogénéité de la population urbaine).
- Le déclin de la vie communautaire
Ferdinand Tönnies : industrialisation= déclin de la vie communautaire.
Gemeinschaft= société préindustrielle (relié par amitié, cohésion, famille, confiance réciproque)
Gesellschaft= société industrielle (CONTRAT, entente formelle, climat de compétition, maximiser ce qu’il obtient et minimiser ce qu’il donne)
- La démocratisation et la centralisation
Tout le monde d’occupe de ses propres intérêts, démocratise pour donner le droit de parole au peuple mais centralise le pouvoir? Industrialisation rend la société complexe.
Société de masse : gens sont isolés car individualistes, en même temps les institutions sont formées à traiter pareillement tous les individus sans compter leurs différences.
Fin XIXe siècle et début XXe siècle, idée limitée du comportement humain. On pensait que les individus réagissaient de façon à peu près semblable au même stimulus.
Média de masse= stimuli puissant= très fort pouvoir de persuasion (conception de l’homme social et psychologique)
- Le modèle du stimulus-réponse
Veut qu’à tout stimulus corresponde une réponse appropriée, prévisible. À cette époque, on pensait que l’homme réagissait selon une série de mécanisme biologique (étude faite sur les chiens avant). Après 1ere guerre mondiale, on réalise que média est un stimulus très puissant (civil aidait militaire à fournir ressource, propagande de patriotisme, haine envers l’ennemi, croix gammée) L’individu voit la propagande mais ne peut rien répondre.
Harold Lasswell approuve la puissance des médias.
Le stimulus-réponse crée un lien direct entre les médias et les individus et présente les médias comme des stimuli puissants et les individus comme des récepteurs faibles. Les chercheurs craignent le pouvoir de manipulation.
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