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EC3 SES : conséquences des évolutions des formes d'organisation du travail sur les conditions de travail

Dissertation : EC3 SES : conséquences des évolutions des formes d'organisation du travail sur les conditions de travail. Recherche parmi 301 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2025  •  Dissertation  •  1 066 Mots (5 Pages)  •  20 Vues

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SES DM

Quelles conséquences les évolutions des formes d’organisation du travail ont-elles sur les conditions de travail ?

        En 1936, Charlie Chaplin incarne son personnage de Charlot dans son nouveau film : Les Temps Modernes. Celui-ci est une satire du modèle taylorien d’organisation du travail, en vogue à ce moment-là car marquant un tournant dans la production industrielle, constituant la source du fordisme et donc du convoyeur. Taylor, ingénieur américain, avait mis au point une méthode de production, souvent critiquée pour son aspect déshumanisant, transformant le travailleur en un rouage des machines de l’usine. Depuis, d’autres modèles sont apparus afin de compenser ces manques notamment : les modèles post-tayloriens dont le toyotisme par exemple initié par Taiichi Ono au XXe siècle dans ses usines Toyota et qui  vise à accorder plus de confiance aux ouvriers. Aujourd’hui, d’autres solutions sont envisagées telles que le management collaboratif ou le télétravail, mais dans quelle mesure ces innovations en terme de production ont-elle permis un changement dans les conditions de travail des salariés ?

Dans un premier temps nous allons nous pencher sur les impacts négatifs du modèle taylorien qui ont pu être modifiés dans l’optique d’améliorer les conditions des ouvriers, puis dans un second temps nous aborderons les aspects qui poursuivent ce modèle de production ou qui ne permettent pas aux salariés d’avoir accès à un meilleur environnement au sein de leur profession.

        

Ainsi nous allons ici nous intéresser sur les points positifs des nouvelles organisations du travail qui viennent contraster avec le modèle de Taylor.

En effet comme nous avons pu l’aborder dans l’introduction, les modèles contemporains permettent dans un premier temps d’accorder plus d’autonomie et de responsabilités aux employés via le management collaboratif que nous avons survolé plus tôt. Ce modèle s’appuie sur un système ou chacun vient contribuer au fonctionnement de l’équipe, chaque travailleur apportant une pierre à un édifice se matérialisant pas un objectif commun. C’est ici la responsabilisation des salariés qui est remise en question car celle-ci était simplement inexistante au cœur du modèle taylorien. En effet, les ordres et décisions venaient des individus occupant un poste plus valorisé que celui d’ouvrier. Leur but était de penser les méthodes afin d’être le plus productif possible, contrairement aux ouvriers qui eux devaient effectuer ces tâches sans réfléchir, l’activité était entièrement manuelle et ne laissait pas place à une quelconque réflexion. Aujourd’hui, les employeurs font donc davantage confiance à leurs subordonnés en leur offrant un rôle essentiel au sein de l’entreprise, ce qui offre de meilleures conditions de travail car cela permet de se sentir utile et ainsi de gagner en confiance en soi, réduisant les risques de troubles psychosociaux très présents dans le taylorisme.

De plus, la liberté et l’autonomie ont également trouvé leur place dans les modèles post-tayloriens avec le développement du télétravail et des horaires variables. Cela permet en effet aux travailleurs de poser leur propre emploi du temps afin que celui-ci s’adapte à chacun sans empiéter sur d’autres activités (loisirs,...). Dans le cadre du télétravail, l’employé peut décider du moment où il démarrera ses tâches quotidiennes et de l’heure à laquelle il arrêtera. Sa productivité ne dépend alors que de lui sans une quelconque contrainte imposée pas des supérieurs. Pour les horaires variables, en effectuant un quota d’heures minimum par jour, le travailleur peut choisir de les répartir comme il le souhaite, en prenant sa pause au moment choisi et en arrivant et repartant quand il le désire. Au XXe siècle avec Taylor, chaque ouvrier était chronométré, leur temps de travail était régulé, les pauses étaient rarement octroyées à qui que ce soit dans le but d’augmenter la productivité des usines. Aujourd’hui, cette liberté permet à chaque travailleur de prendre le repos nécessaire et de réduire ainsi les risques liés à une charge trop importante de travail.

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