Les bijoux de fantaisies des années 1920 aux années 1960
Mémoire : Les bijoux de fantaisies des années 1920 aux années 1960. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Guy du Soleil • 9 Août 2023 • Mémoire • 879 Mots (4 Pages) • 327 Vues
Les bijoux de fantaisies des années 1920 aux années 1960
Bijoux aux couleurs chatoyantes abandonnés au fond d’un coffret, ils reprennent vie, remis au goût du jour par les collectionneurs.
Les bijoux en bakélite :
sont les plus recherchés. Plusieurs firmes ont produit ces bijoux : Catalin, Prystal, Marblette, Durez.
La plupart de ces bijoux sont américains. C’est vers 1929 qu’une riche héritière américaine, Nancy Cunard, revient d’un voyage en Afrique chargée de bracelets d’ivoire aux formes les plus variées. Elle va donner le ton de cette mode de bracelets aux formes géométriques, mais la crise de 1929 va induire une production de bijoux en matières moins onéreuses, la bakélite va imiter le jade, le jais, la topaze, le cristal... Les bijoux en bakélite sont assez lourds.
Le magazine Life présente en couverture un mannequin dont le revers du tailleur porte une broche de la firme Catalin.
La mode arrivera chez nous au début des 30 et perdurera jusqu’ au début des années 60.
On va créer des bracelets, des colliers, des boucles d’oreilles, des pendentifs, des montres enchâssées dans des bracelets rigides ou dans des pendentifs en châtelaine.
Les motifs décoratifs sont géométriques et les thèmes de l’Art Déco : figurines stylisées, animaux exotiques, palmiers, lignes ondulées, raquettes de tennis, stick de golf, petits bateaux, voitures de sport…
La bakélite est la première résine thermodurcissable (formaldéhyde de phénol). Sa caractéristique est qu’une fois chauffée et formée, elle ne peut être refondue et reformée. Elle peut être moulée, stratifiée, découpée, marquetée, teintée de toutes les couleurs, être opaque ou translucide au point de ressembler à du cristal de roche ou à de la topaze.
La bakélite se patine avec le temps, parfois elle change de couleur pour
prendre des couleurs recherchées comme le « Yellow appel juice » jaune jus de pomme, incolore à l’origine, les « Mellows white » qui prennent avec le temps une couleur crémeuse qui ressemble à s’y méprendre à de l’ivoire.
Certains faux ivoires imitent des lignes d’Owen de l’ivoire véritable et se patinent comme la matière authentique avec le temps.
On a utilisé la bakélite dans de multiples domaines, entre autres pour imiter
les boules de billard en ivoire.
De plus, quand on entrechoque deux morceaux de bakélite, on entend un claquement profond identique à des boules de billard qui se carambolent.
La bakélite se patine en surface avec le temps, une belle patine discrète donne une plus value aux bijoux, mais des griffures plus profondes demandent un repolissage du bijou.
Il faut ranger soigneusement ces bijoux dans des écrins classiques de bijouterie, au sec, loin des rayons du soleil, de la poussière et des parfums mais surtout pas en vrac dans avec des bijoux métalliques ou des pierres à facettes.
Les bijoux en celluloïd :
ont été très diffusés entre 1900 et 1930, mais contrairement à la bakélite on a utilisé la matière en feuille très mince. Ces bijoux sont sensibles à la chaleur, ils se fendillent et cassent facilement, ils s’altèrent au contact de parfums et de produits de beauté.
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