Discours en faveur de l'euthanasie

Mesdames, Messieurs,

Pensez-vous que la liberté de choix du malade ne sait mieux que quiconque ce qu'il désire ?  En effet, on appelle ça la vison de la liberté de l'être humain et c'est pour cela, que aujourd'hui face à vous cher public je suis fier de parler de l'euthanasie qui doit être, pour moi, une option pour quiconque personne. L'être humain est le seul et unique titulaire de sois même et des droits associés à son corps, le seul maître de sa propre vie. Imaginer quelques secondes la souffrance d'une personne qui ressent une sensation d’étouffement à l’intérieur de lui, qu'il subit notamment une déformation de son corps et surtout de son visage et la perte définitive de son autonomie. Pensez-vous pas que l'euthanasie peut être une porte de sortie ? Malgré même s'ils s'efforcent de prendre également en compte la souffrance, je dirais que les soins palliatifs ne peuvent toujours pas apaiser complètement. Rappelons nous tant bien que mal qu'effectuer une euthanasie dans un cadre médicalisé évite la clandestinité du geste et permet surtout de limiter certaines dérives comme la perte de contrôle sur son corps dans le cas de maladies neurodégénératives par exemple. Ces personnes peuvent percevoir la maladie comme une dégradation inacceptable, d'avoir un sentiment d'inutilité sociale et devoir avoir une dépendance très importante ou même totale de l'aide d'autrui. Une loi pour, serait permettre de tranquilliser énormément de gens, se serait donc une loi humaniste qui répondra aux principes de la République :liberté, égalité, fraternité. Savoir que l'euthanasie est une alternative possible, c'est aussi savoir que le jour venu, on ne nous laissera pas tomber. Je pense que la dignité d 'une personne est importante, comme nous le dit l'article 16 du Code civil « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. » elle doit être donc garantie et si une personne juge son état déplorable elle devrait alors pouvoir mettre fin à sa vie si elle le désire. Ce n'est pas seulement la fin de la vie mais simplement la fin de la souffrance et le soulagement pour certains. Tout cela ne signifie pas un droit de tuer pour les médecins mais la possibilité pour un patient de recevoir, à sa demande consciente, une aide à mourir Il faut privilégier à ses corps souffrants, un apaisement à la douleur.

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