Une petite histoire du temps
Dissertation : Une petite histoire du temps. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DESIORAC40 • 8 Août 2023 • Dissertation • 2 698 Mots (11 Pages) • 290 Vues
UNE PETITE HISTOIRE DU TEMPS
Qu’est ce que le temps ?
Il était une fois… le temps passe, le temps c’est de l’argent, le temps d’aimer, le temps du débat, il est midi ou minuit, heure, jour mois années, tout est une question de repère
Qu’est ce que le temps ? C’est un milieu indéfini ou paraissent se dérouler irréversiblement les existences dans leurs changements, les évènements et les phénomènes dans leur succession
Pour évoquer le temps devant vous, nous allons survoler ce vaste sujet dans trois de ses aspects. Le temps de l’horloger, le temps religieux, et le temps fraternel.
Depuis que nous sommes dotés de conscience, nous sommes confrontés à l’obsession de mesurer le temps. Nous percevons le temps en fonction de nos impressions personnelles. Absorbé par un travail, ou un divertissement il semble s’écouler très vite, au contraire, dans l’attente le temps se traine. En matière de temps au-delà de la manière de le mesurer, nous comprenons très jeune qu’il existe une façon propre à chacun de le percevoir.
Le point de vue de l’horloger
La première horloge est naturelle, elle avance d’une unité par jour : c’est la terre en rotation. Nos prédécesseurs ont subi la loi du temps. La chute du jour, et son lever, les variations de la lune, la périodicité des mois. Les périodes répétitives de froid et de chaud, les saisons, les années.
Le temps vrai et équation de temps
De ces observation est né le midi vrai, le soleil est alors au zénith, c’est le milieu physique de la journée.
Le jour solaire vrai, soit le temps séparant deux midis vrai. Les difficultés commencent ici. Le jour solaire moyen découle de l’irrégularité de l’orbite terrestre. L’ellipse décrite par ce mouvement implique que le jour solaire vrai ne peut pas être utilisé comme unité. Nous arrivons ainsi à la notion d’équation du temps. Tenant compte de la durée différente des jours au cours de l’année, si on applique au jour une durée moyenne de 24 heures, il existe toujours un décalage entre le temps solaire moyen et le temps vrai.
Ce décalage se matérialise par l’analemme, la figure tracée dans le ciel par les positions du soleil relevées à heure fixe en un même lieu en une année. Vous pouvez imaginer mentalement sa forme : le symbole mathématique l’infini.
Le cadran d’une pendule à équation de temps comporte deux aiguilles noires pour indiquer l’heure et les minutes. Une aiguille rouge supplémentaire indiquant les minutes du temps vrai. Le décalage s’étale de + 14 min le 11 février, à – 16 minutes le 4 novembre. L’aiguille rouge naviguera donc entre -14 et +16. Ainsi à midi le 11 février notre pendule à équation de temps indiquera-t-elle midi avec ses aiguilles noires tandis que l’aiguille rouge d’équation de temps indiquera 14 minutes. L’heure vraie sera midi 14. Pour information la came actionnant notre aiguille rouge a la forme exacte de l’analemme.
Mesurer le temps c’est le découper, évaluer, imposer des repères identiques pour tous. Comme l’eau et le sable, le temps s’écoule. Les sabliers nous ont servi à laisser passer des quantités données de grains de sable afin de mesurer une période.
Les clepsydres, antiques horloges laissaient s’écouler des quantités données d’eau. La clepsydre la plus rudimentaire se présente sous la forme d’un récipient de terre gradué au fond duquel est pratiqué un petit trou.
Les premières horloges mécaniques remontent au 13e siècle. Implantées dans les clochers, elles sont alors très rudimentaires. Tout d’abord dépourvues de cadrans, elles se contentent de sonner. Le cadran visible ne comportant que l’aiguille des heures apporte une innovation. La précision est tellement aléatoire qu’une mise à l’heure quotidienne à l’aide d’un cadran solaire est requise.
Au 14e des répliques miniatures de ces horloges colonisent les maisons les plus aisées, la force motrice est fournie par un poids attaché à une corde.
La montre apparait au milieu 15e siècle. Le remplacement du poids par le ressort rend ces gardes temps relativement transportables. Au format de table, la taille d’une petite assiette, elle ne possède qu’une aiguille et une autonomie de 15 heures.
Le hollandais Huygens imagine le premier en 1657 une horloge à pendule. Il trouve un système appelé échappement pour entretenir la marche du pendule. 20 ans plus tard il invente le balancier à ressort spiral, véritable révolution qui formera le régulateur de toutes les montres mécaniques jusqu’à nous jours.
Fin 17e début 18e notre horizon s’élargit. Les navigateurs donnent une impulsion décisive à la course à la précision. La détermination de la latitude par la mesure de la hauteur du soleil par rapport à l’étoile polaire est connue depuis l’antiquité. En revanche, l’heure précise du départ est indispensable à l’obtention d’une longitude en mer. Une seconde de décalage à l’équateur équivaut à 464 m d’erreur de position. Des récompenses fabuleuses sont offertes par les cours d’Europe aux savants qui réalisent un garde temps capable de maintenir une heure précise malgré le tangage et le roulis. Le résultat arrive et une industrie de pointe nait à Genève.
Un peu de Mécanique
L’échappement découpe le temps. Plus sa fréquence est élevée, moins il est sensible aux perturbations (chocs, variations de température). Celles-ci n’ont alors d’incidence que sur une infime fraction de temps. Le résultat : La précision.
Les montres mécaniques du début du siècle jusque dans les années 50 affichent une fréquence de 3 à 5 hertz. Les mécaniques actuelles les plus perfectionnées : 10 hertz, une véritable prouesse technique. Précision : 5 secondes par 24H
Une autre révolution : l’électronique. Démocratisée dans le années 70, l’utilisation de l’électronique est aujourd’hui généralisée. Pour faire vite, aujourd’hui pas de pile pas de montre. La précision du quartz, il trône sur la place et la conserve.
Une montre à quartz c’est : un moteur électrique, un quartz, une pile, un brin d’électronique et 3 rouages. La pile fournit l’énergie, le moteur anime les aiguilles, le micro processeur découpe le temps sur la base stable fournie par le quartz et envoie l’impulsion au moteur. Cout de l’ensemble 15cts d’euro départ du pays du levant, précision une seconde par mois. Le top.
Fin du 20e
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