Notion de montage- graphisme
Commentaire d'oeuvre : Notion de montage- graphisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar citions • 21 Mars 2023 • Commentaire d'oeuvre • 840 Mots (4 Pages) • 428 Vues
CULTURE ADT
Devoir, notion de MONTAGE
A travers ce corpus on trouve la Couverture de la revue Foto imaginée par le Peintre, photographe László Moholy-Nagy. Ensuite on fait la rencontre du Studio M/M Paris avec l’affiche de film « Los Angeles » de Sarah Morris. Enfin on est confronté au travail de Fanette Mellier à travers une gamme d’affiche et logotype, Frac Aquitaine. À la suite de l’observation et de la compréhension de ces documents, on se questionne sur le dépassement des règles graphiques autour de la typographie. On verra alors dans un premier temps les enjeux culturels de ces choix et dans un second le côté fonctionnel évolutif.
L’ensemble de ces productions graphiques ont été produite avec des codes décalés de ceux présents au moment de parution. Les graphistes, photographes qui prennent ces décisions peuvent alors se retrouver avec des productions qui auront un impact culturel par leur esthétique décalée. Dans l’œuvre de László Moholy-Nagy on observe un montage en superposition. De nombreux éléments se confondent, s’entremêlent entre typographie et photographie. L’utilisation d’un cliché négatif permet de créer une distance, qui est erronée par le montage, entre le cliché flou et les caractères typographique coloré et imposant. ON trouve alors des grilles de composition superposées qui créées la confusion chez le public. Le photographe a cherché alors à créer un échange entre informations liées à la typographie et les éléments graphiques, photographies. Le titre intervient comme objet et répond aux autres éléments avec une réponse autant imposante que la main noire qui grandit derrière. Dans un jeu de superposition on retrouve le travail de Fanette Mellier. L’identité graphique du Frac Aquitaine est concentrée autour d’un signe fort. On peut le voir comme un A en miroir ou une boussole. Ce signe a une importance majeure au sein de la structure graphique : les colonnes, les plis et les blancs sont pensés afin de mettre en avant le logo. Dans les affiches, le logo est centré afin d’être immédiatement identifié dans les rues. Les couleurs choisies sont primaires et impactantes. L’œil est alors attiré par le logo et le décalage entre celui-ci et les compositions de second plan, on a également une impressions de « bazar ». Au XXème siècle, le studio M/M propose une affiche de film apportant un nouveau regard dans les années 70. Cette affiche apparaît comme une production expérimentale qui questionne le spectateur. L’éléments typographique centrale nous permet de faire apparaître une image de plage au milieu de cette route et on devine un bâtiment à l’intérieur des lettres. A l’image du film on trouve une typographie architecturée et abstraite. La typographie nous permet de créer comme un enchaînement de séquences (présents dans le film) sur un seul plan. Le rôle de la typographie est alors encore différent de ce qui existe dans ces années. La typographie est au service du film et cette affiche n’est pas simplement une photo tirée du film avec le nom des acteurs. La réflexion des spectateurs commence à la vue de cette affiche.
Ces choix graphiques ayant chacun des impacts dans leur domaine en changeant les codes graphiques ont des impacts fonctionnels et même technique. Le photo montage fait aujourd’hui partie de notre quotidien. Par ailleurs son arrivée a pu rendre retissent certains graphistes qui ne s’y retrouvaient pas. Les notions de superpositions mise en avant par Fanette Mellier et László Moholy-Nagy ont réussi à s’implanter. Devant tout cela les trois graphistes présents ont réussi à mêler plusieurs univers, parfois très éloignés. Des univers, traduit par des techniques, se mêlent et un enjeu de questionnement du spectateur, en plus de lui proposer un produit, s’implantent. ON cherche à créer des ambiances, le spectateur est alors touché par ce qui se dégage de la production avant même de savoir pourquoi cette affiche existe. La place du graphiste est alors remise en question, et ça constamment. Chaque règle enfreinte remet en question les précédentes et poussent les artistes à s’investir d’une manière différente selon les évolutions. Les graphistes ne sont plus appelés pour des raisons esthétiques mais pour la création d’univers qui seront propre aux films, entreprises, livres. Cette façon d’apporter de la nouveauté dans un milieu artistique est un moyen de se détacher de la mode et des tendances.
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