Explication de texte "Las, où est maintenant" de Du Bellay

Explication texte Du Bellay (cours Poésie 1)

Analyse texte : « Las, où est maintenant… »

Souler : avoir coutume de

-sonnet en alexandrin avec 2 quatrains en rime embrassées (ABBA) et deux tercets décomposé en un distyque central à rime plate (EE)

-« je » triomphale magnifié = les quatrains sont le passé qui s’oppose au « je » passif qui montre les désenchantement par les 2 tercets (l’ennuie en Italie et le manque d’inspiration). Jeu de correspondance « maintenant ; fortune ; cœur »

-lyrisme de « l’estrangement » = éloignement spatial et temporelle pour travailler la figre de l’éxilé mélancolique = comment s’articule le passage de la poésie du regret au regret de la poésie (dans Le tombeau de Dubellay de Michel Deguy)

-déplacement de la topique traditionnelle : lyrique pathétique = élégiaque = le thème de l’impuissance poétique. Le poète est un démanti littérale de sa plainte car il écrit. La poésie nai du manque d’inspiration qui devient un sujet d’inspiration.

On montrera que ce poème repose sur un paradoxe dans la mesure où le manque d’inspiration devient un sujet d’inspiration qui déplace le topique traditionnel vers une réflexion méta-poétique.

ANALYSE : interjection élégiaque « las » = déploration, du regret, de l’amertume = indication tonale dès le début = monosyllabe sur lequel s’arrête la voix = la mélancolie va augmentant, la question instaure une atmosphère de nostalgie qui il introduit le terme élégiaque de la perte « ubi sunt » = dit bien la fragilité des choses. Adverbe de temps « maintenant » oppose un présent à un « autrefois » qui se parait de tous les prestiges. Pas de « je » car il veut gommer son nom. La Fortune est la divinée du hasard = syllepse de sens car à la fois hasard mais aussi bien matériel et richesse. DONC indifférence au matériel. Le poète peut se consacrer à la poésie. Il n’y a pas de 3ème personne. Le poète est /indifférent au caprice du sort. La Fortune divinité du hasard, c’est la chance/hasard. Fortune est polysémique car veut montrer le bonheur et la chance et aussi le fait d’être riche. Indifférence du poète face aux bénéfice matériel. Il « méprise » la fortune car il est aisé. Ce mépris de fortune l’éloigne de la cupidité. Cette plainte du premier vers se repéte avec un parallélisme de construction. « Où est ce cœur ; cet honnête désir ; cette honnête flamme. Le cœur est une synecdote pour renvoyer au sujet poétique qui est dépossédé de ce qui faisait sa valeur. « Désir d’immortalité ». Cette honnête flamme (=inspiration) « au peuple non commune » le poète est l’élue, il est supérieure. « honnête » ce qui est conforme à la morale. Rime suffisante entre fortune et non commune. Le poète est un être exceptionnel qui réussi à s’élevé au-delà des tracas quotidiens. Fait poser le doute sur ce statut d’exception qui relève de la nostalgie. Le rôle des démonstratifs qui mettent à distance cet état antérieure que le poète constate. Constate sa disparition. Les rimes embrassées contribue effet de clôture. Ce premier quatrain oppose état ancien et présent. Remarque : pas de 1ere personne qui manifeste le trouble

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