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Mona Lisa

Compte Rendu : Mona Lisa. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Janvier 2015  •  565 Mots (3 Pages)  •  1 095 Vues

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La Joconde, de Léonard de Vinci est un tableau conservé au Louvre, peint sur panneau de bois de 77 centimètres de hauteur sur 53 centimètres de largeur, est le portrait de Mona ( = Madonna) Lisa, probablement femme de Francesco del Giocondo (1465-1528) citoyen de Florence. Léonard de Vinci y travailla quatre années de suite, vers l'an 1500. François Ier l'acheta 12000 livres. Léonard de Vinci avait, dit Vasari, entouré son modèle de musiciens, de chanteurs et de bouffons, pour maintenir sur ses lèvres ce sourire qui a fait couler tant d'encre. Les études pour la Joconde ont dû être nombreuses. Il n'en reste qu'un petit nombre, dont la principale est la sanguine de la bibliothèque de Windsor. uant au tableau, joyau inestimable du Louvre, il a moins souffert du temps que des restaurateurs. La couleur de son ciel a verdi; le visage, Jadis éblouissant de fraîcheur, a jauni sous le vernis, et certains détails, comme ceux des cils, ont disparu. Cette toile a inspiré des pages enthousiastes à Michelet, Théophile Gautier, Gustave Planche, à George Sand, etc. Les pages de Vasari sont peut-être aussi les plus simples et les plus éloquentes.

C'est sans doute vers la fin de l'année 1501 que la Napolitaine Monna (ou Mona) Lisa, fille d'Antonio di Noldo Gherardini, vint poser dans l'atelier du peintre. Elle était, depuis 1591, mariée à un gentilhomme florentin, Francesco Zanobi del Giocondo, dont le nom, grâce à l'oeuvre de Léonard, allait devenir universellement célèbre. La Joconde ne devait pas encore avoir atteint la trentaine, quand les séances commencèrent; elles s'espacèrent pendant quatre ans. Pour ne pas laisser gagner son modèle par l'ennui, on assure que Léonard, grand amateur de musique lui-même, lui faisait donner des concerts; en tout cas, il n'épargna rien pour parfaire la peinture. Ainsi qu'il l'a noté dans ses manuscrits, il voulut lutter avec la vie et donner l'illusion d'une créature douée de tous les sens : non seulement capable de voir et de toucher, mais encore d'entendre. Par là, d'ailleurs, se vérifie la subtilité d'esprit de léonard de Vinci, en même temps que le récit des intermèdes de musique de chambre prend aspect de vérité.

Tous les contemporains vinrent admirer la Joconde dans l'atelier de Florence, où Léonard était rentré depuis 1500. On y pouvait voir en même temps le carton définitif de la Sainte Anne, aujourd'hui disparu, et probablement même la peinture qui est maintenant au Louvre. Le portrait n'était pas achevé que le maître s'occupait déjà du carton de la Bataille d'Anghiari. Vasari s'est fait l'écho des contemporains :

« Qui veut savoir, dit-il, à quel point l'art peut imiter la nature, peut s'en rendre compte en examinant cette tête où Léonard a représenté les moindres détails avec une extrême finesse. Les yeux ont ce brillant, cette humidité que l'on observe vendant la vie; ils sont cernés de teintes rougeâtres et plombées, d'une vérité parfaite; les cils qui les bordent sont exécutés avec une extrême délicatesse. Les sourcils, ces passages si délicats par lesquels ils s'harmonisent avec la chair, leur épaisseur plus ou moins prononcée, leur courbure suivant les pores de la peau ne sauraient être rendus d'une

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