La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa
Analyse sectorielle : La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Octobre 2013 • Analyse sectorielle • 973 Mots (4 Pages) • 1 109 Vues
La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa, est un tableau de Léonard de Vinci, réalisé entre 1503 et 1506, qui représente un buste, probablement celui de la florentine Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo. Acquise par François Ier, cette peinture à l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 × 53 cm est exposée au musée du Louvre à Paris. La Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de Vinci.
La Joconde est devenue un tableau éminemment célèbre car, depuis sa réalisation, nombre d'artistes l'ont prise comme référence. Ce chef-d'œuvre constitue en effet l'aboutissement des recherches du xve siècle sur la représentation du portrait. À l'époque romantique, les artistes ont été fascinés par l'énigme de La Joconde et ont contribué à développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des œuvres d'art les plus célèbres du monde, si ce n'est la plus célèbre : elle est en tout cas considérée comme l'une des représentations d'un visage féminin les plus célèbres au monde1. Au xxie siècle, elle est devenue l'objet d'art le plus visité au monde, juste devant le diamant Hope2, avec 20 000 visiteurs qui viennent l'admirer quotidiennement3.Vol du tableau en 1911[modifier | modifier le code]
Mona Lisa au Louvre, en 1911 avant son vol (Louis Béroud).
La foule vient contempler dans le Salon Carré les quatre pitons après le vol, le « trou » étant remplacé en décembre 1911 par le Portrait de Baldassare Castiglione13.
Le 22 août 1911, le peintre Louis Béroud se rend au Louvre pour y faire un croquis de sa prochaine toile Mona Lisa au Louvre, mais à la place de La Joconde se trouve un grand vide14. Béroud contacte les gardiens, qui indiquent que l'œuvre doit être à l'atelier photographique de la maison Braun15. Quelques heures plus tard, Béroud s'enquiert à nouveau auprès des surveillants et on lui apprend que Mona Lisa n'est pas chez les photographes16. Le tableau a bel et bien été volé le 21 août 191117. Le préfet Louis Lépine envoie sur place M. Hamard, chef de la Sûreté et soixante inspecteurs13. Le criminologue Alphonse Bertillon découvre une empreinte de pouce sur la vitre abandonnée, il décide de relever les empreintes digitales des 257 personnes travaillant au Louvre. L'analyse des dactylogrammes ne donne aucun résultat, ce qui entraîne la démission du directeur du Louvre Théophile Homolle. Le juge d'instruction Joseph Marie Drioux, que la presse surnomme ironiquement « le marri de la Joconde », emprisonne plusieurs jours le poète Guillaume Apollinaire, celui qui avait un jour crié qu'il fallait « brûler le Louvre », pour complicité de recel de malfaiteur (ayant quelques années auparavant employé comme secrétaire et factotum Géry Pieret, cet aventurier d'origine belge avait lui-même dérobé des statuettes et des masques phéniciens au Louvre : ayant contacté le 28 août le quotidien Paris-Journal, il lui fait parvenir une statuette volée au Louvre puis par bravade s'accuse d'avoir volé la peinture et réclame 150 000 francs-or18 pour sa restitution ; en fuite, la cour d'assises de la Seine le condamne par contumace en 1912 pour le vol des trois statuettes ibériques à
...