L'art et l'autisme

Warnier Guillaume Bac 2

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UE24-éducation plastique

Deuxième session.

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Sommaire

Activité personnelle.        3

Structure de la fiche        3

Faire un lien avec la partie théorique        4

Organisation et déroulement de l’activité        5

-Deuxième partie : la création de l’outil pour peindre        6

Un questionnaire réflexif.        9

Activité personnelle.

Structure de la fiche

Le pointillisme sur sa composition abstraite.

Public cible.

Personne handicapée atteinte d’autisme âgée entre 20 et 30 ans.

Nombre de personne.

Sept personnes.

Matériel.

• Vielles nappes (pour mettre sur la table)
• 7 tabliers
• 50 feuilles de couleur A4
• 8 pots de colle
• 8 paires de ciseaux
• 10 rouleaux de papier toilette
• 50 pompons.
• De la colle forte (pour que l’éducateur colle les pompons sur le rouleau de papier toilette)
• Pots de peinture de toutes les couleurs
• 15 pinceaux (pour mettre la peinture sur les pompons)

Durée de l’activité.

Une heure.

Espace nécessaire.

Pour cette activité, il me faut un local avec une grande table et des chaises en suffisance pour accueillir dix personnes.

Thématique.

• Le pointillisme
• L’art abstrait

Technique utilisée.

Dans cette activité, deux techniques seront utilisées : le collage et la peinture.

Référence d’un artiste.

• Le pointillisme : George seurat.
• La composition abstraite : Ivan kliun

Faire un lien avec la partie théorique

Avant de commencer à faire un lien entre mon activité et la théorie, je vais apporté une brève définition de l’autisme ainsi qu’un définition des deux mouvements artistique en rapport avec mon activité.

• L’autisme.

L'autisme est une trouble neuro-développemental qui se manifeste avant l’âge de 3 ans et affecte les interactions sociales réciproques, la communication et le comportement à caractère restreint, répétitif et stéréotypé.

L'autisme est encore fort peu connu, même dans le milieu médical.  Les chercheurs scientifiques le définissent comme un trouble grave du développement cérébral, dont les causes sont biologiques et génétiques. Ce n'est donc pas une maladie mentale, mais une déficience, un handicap. L'autisme est l'un des "Troubles Envahissants du Développement" ou TED. Bien que les termes de "psychose", de "psychose déficitaire" ou encore de "schizophrénie infantile" aient été un temps utilisés pour désigner les TED et l'autisme, le monde médical s'accorde aujourd'hui sur le fait que la schizophrénie et l'autisme sont deux affections distinctes. L'autisme ne se guérit pas, mais une prise en charge précoce et adaptée permet une nette amélioration des symptômes.

• Le pointillisme.

Le pointillisme est un mouvement artistique de la peinture et une technique picturale qui utilise de petites touches de couleur rondes ou carrées juxtaposées plutôt que des mélanges de pâtes colorées. La peinture par points était connue depuis le XVIe siècle au moins ; Georges Seurat en a fait dans les années 1880 un système, que la critique a désigné, de façon plutôt péjorative, comme pointillisme. Paul Signac l'a théorisé sous le nom de « divisionnisme »

• L’art abstrait.

L'art abstrait est un art qui tente de donner une contraction du réel ou encore d'en souligner les «  déchirures » au lieu d'essayer de représenter « les apparences visibles du monde extérieur ». L'art abstrait peut se passer de modèle et s'affranchit de la fidélité à la réalité visuelle et ainsi des créations plastiques mimétiques. Il ne représente pas des sujets ou des objets du monde naturel, réel ou imaginaire, mais seulement des formes et des couleurs pour elles-mêmes.

Cette activité peut être chouette pour des personnes atteinte de l’autisme. Je vais ci –dessous, dans un premier temps, passer en revue certains des enjeux du texte « art et handicap ».

• Au niveau des enjeux artistiques, et suite à la définition ci-dessus, il est probable que malgré le fait que je leur propose une technique et une méthode, (pointillisme-peinture et art abstrait collage) les participants révèleront certainement un usage inattendu qui me fera découvrir une possibilité que je n’avais pas prévu. C’est un signe de leur inventivité artistique.
• Au niveau des enjeux socio-culturels, la personne autiste va se sentir comme les autres car les processus de créativité sont universels.

Michel Thévoz, spécialiste de l’art brut, pour qui l’artiste, chaque artiste, est capable d’exploiter ses potentialités psychotiques, qui seraient sous utilisées chez les gens «normaux». Ainsi, on pourrait dire que l’artiste fait intervenir des processus mentaux similaires à ceux qui se jouent dans ce qu’il est convenu d’appeler «folie», sans pour autant être fou.

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