Jean-Baptiste Carpeaux, Le Prince impérial et son chien Néro, 1865, marbre, Paris, Musée d’Orsay.
Commentaire d'oeuvre : Jean-Baptiste Carpeaux, Le Prince impérial et son chien Néro, 1865, marbre, Paris, Musée d’Orsay.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Salma Elhashmy • 8 Décembre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 701 Mots (3 Pages) • 563 Vues
Nom : ELHASHMY Salma
Jean-Baptiste Carpeaux, Le Prince impérial et son chien Néro, 1865, marbre, Paris, Musée d’Orsay.
Jean-Baptiste Carpeaux l’un des sculpteurs les plus célèbres du second Empire, est née à Valenciennes le 11 mai 1827, d’une famille modeste qui s’installe à Paris ou carpeaux entre à la petite école ou il apprend à modeler et à dessiner ; ensuite il entre à l’École des beaux-arts en 1844 où il était élevé par François Rude. En 1854 il obtient le Grand Prix de Rome avec la ronde bosse « Hector tenant ses bras son fils Astyanax ». Napoléon III demande à Carpeaux de réaliser un portrait pour leur fils le prince héritier.
L’œuvre est nommé Le Prince impérial et son chien Nero, Faite en 1865, groupe en marbre, elle se trouve aujourd’hui dans le musée d’Orsay, Paris. De dimension de H.140,2 ; L. 65,4 ; P. 61,5 cm ; pds. 317 kg.
Le statut est une ronde-bosse représentant un portrait du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte, qui devait être Napoléon IV, Carpeaux a modelé plusieurs portraits de l’enfant : en buste nu, en pied un chapeau a la main et, enfin le portrait qu’on a aujourd’hui.
On voit qu’il y a plein d’allégories comme l’utilisation de marbre signifie la noblesse du personnage de cette œuvre, ont même temps l’artiste donne au prince l’image d’un enfant normale de la bonne société de son époque, il ne le donne pas un costume officiel pour lui attribue une nouvelle importance au sein de la famille ; on voie ici que c’est un choix non habituel pour un portrait officiel de présenter le garçon « en civil », l’absence des signes de pouvoir (ni trône ni décoration) donne cette impression du naturel avec ces vêtements simples ( une veste courte de velours et une culotte bouffante), cela implique l’absence de distinction de range qu’on voit régulièrement avec les enfants princiers, en plus cela donne le sens d’accessibilité du jeune prince.
Le jeune garçon debout, en posant la main sur le collier de son chien Nero, son attitude naturelle et la tête tendue du chien vers son maitre montre une relation tendre entre les deux, du coup on peut dire que le chien pourrait représente le peuple qui doit être fidèle et aimant de celui qui le dirige et le protège.
L’œuvre a aussi un aspect politique, d'autres mots elle représente une sorte d’une propagande dynastique. On remarque aussi que même si carpeau a mis le prince dans une image naturelle et le plus dépolitiser possible la figure reste quand même liée directement aux politiques, vu que c’est l’héritier de l’empire.
Le prince a commencé des cours de dessin et de modelage avec Carpeaux depuis 1864 puisque ce dernier est considéré leur sculpteur favori de la famille impérial.
Au printemps de 1865 il reçoit une double commande du couple impérial, un buste et une statue de leur fils ; le plâtre fut dévoilé au couple le 6 mai de la même année ce qui l’on beaucoup aime, la même réaction est reçue après la présentation au salon de 1866.
Carpeaux a réalisé plusieurs versions dans une courte période, dont les droits sont rachetés par la maison impériale en 1869.
La sculpture a continué d’être propagé même après la fin d’empire, mais sous un diffèrent titre, faite du biscuit après 1871 « l’enfant au lévrier », ou « l’enfant au chien » ; l’y avaient plusieurs versions de taille diffèrent, soit en bronze, biscuit, porcelaine, terre cuite, sèvres etc.
Les sculptures ont continué d’être vendues. Même après la mort du prince impérial tuer en Afrique du Sud par les Zoulous en 1879,
L’œuvre a continue de suivre la famille impériale en exil, après l’œuvre a été envoyée à Farnborough et placée dans la chapelle funéraire après la mort du prince en 1879, ensuite elle est entrée dans les collections nationales en 1930, au musée du Louvre à Paris 1969, après elle a été présenté au musée national du château de Compiègne en 1956, et enfin au musée d’Orsay à Paris en 1986.
...