HDA (histoire des arts): la chanson Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Krzysztof Penderecki
Mémoires Gratuits : HDA (histoire des arts): la chanson Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Krzysztof Penderecki. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar benoitlagardere • 20 Mai 2013 • 340 Mots (2 Pages) • 2 327 Vues
Thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima est une œuvre musicale réalisée par le compositeur et chef d’orchestre polonais Krzysztof Penderecki. Elle a été composée en 1961 après la fin de la deuxième guerre mondiale, c’est un hommage (une "Thrène" est un chant de douleur et de deuil chez les grecs anciens) aux victimes du bombardement nucléaire américain de Hiroshima au Japon le 6 aout 1945. La guerre était finie en Europe mais le Japon refusait de capituler, l’armée américaine a donc bombardé Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 aout 1945. L’œuvre s’appelait originellement « 8’37min », durée de l’attaque sur Hiroshima, et durée de l’œuvre. Cette œuvre veut montrer les sentiments de peur et de terreur de la population d’Hiroshima.
Extrait
Il y a des glissandi (glissement continu d’une note à une autre) et des clusters (masse de sons dissonants). On peut voir que le but de l’auteur est de nous faire nous sentir mal, de nous faire nous sentir comme les victimes de cette tragédie.
L’œuvre est jouée par un orchestre qui ne comporte que des instruments à corde ce qui donne cet aspect aigu et stressant (24 violons, 10 altos, 10 violoncelles et 8 contrebasses). Il n’y a pas de tempo, pas de pulsation.
J’ai choisis cette œuvre car de c’est celle qui m’a le plus fais ressentir des émotions, et car elle prouve bien que l’art n’a pas besoins d’être beau pour faire passer des messages.
On visualise vraiment une image proche de « Hiroshima » d’Yves Klein en écoutant cet œuvre ;
Leur premier point en commun est d’abord le fait qu’ils traitent du même sujet, le bombardement d’Hiroshima.
Leur second point commun est que tout comme Penderecki n’a utilisé que des instruments à cordes, Yves Klein n’a utilisé qu’une seule couleur, le bleu, son bleu, l’IKB pour (International Klein Bleu).
Leur troisième point commun que les deux œuvres veulent donner un sentiment de détresse et de terreur.
Pour conclure, je dirais cet œuvre traduit parfaitement le message qu’elle veut donner, un message de terreur, un hommage pour une population en deuil.
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