Corpus de documentaires: En quoi les documentaires choisis témoignent-ils, par leurs choix esthétiques et conceptuels, des déroutes et dérives au sein de la société américaine?

Corpus de documentaires

• Super size me, Morgan Spurlock, 2004

• Bowling for Columbine, Michael Moore, 2002

• Sicko, Michael Moore, 2007

Sujet : Les "plaies" américaines.

Problématique :

En quoi les documentaires choisis témoignent-ils, par leurs choix esthétiques et conceptuels, des déroutes et dérives au sein de la société américaine?

Les années 2000. Nous sommes loin des voitures volantes et autres fantaisies qui fleurissaient dans la tête de nos grands écrivains et cinéastes du 20ème siècle.

Cela fait douze ans que l'on nous parle sans cesse de l'insécurité, de la santé et de la nutrition en parlant d'un danger et d'autres dangers qui feront que ce premier danger va empirer... Dans ce contexte politico historique, 3 films documentaires sont sortis. Il s'agit de Super size me (Morgan Spurlock) et de Bowling for Columbine et Sicko (Michael Moore). Ces trois documentaires s'attardent chacun sur un aspect bien particulier de la société américaine et constituant ainsi, une fois regroupés dans ce corpus, les "plaies" d'une société américaine qui s'essouffle.

C'est pourquoi nous nous en droit de nous interroger pour savoir en quoi ces documentaires traduisent-ils une réflexion sur les dérives et déroutes au sein de la société américaine.

Nous verrons dans un premier temps la démarche conceptuelle et dans un second temps les partis pris esthétiques.

Ces trois documentaires, outre le point commun de parler de la société américaine, présentent un autre point commun fort intéressant : leurs démarches. En effet, ils sont extrait d'une famille de documentaire qu'on pourrait appeler "choc".

Pour expliciter mon propos, commençons par l'exemple de Super size me. Mongan Spurlock, pour interpeller les américains et à plus grande échelle le monde entier de la progression très rapide des fast foods en Amérique et les conséquences qu'elle emmènent sur le taux de mortalité par ans, choisi de filmer un mois de sa vie où il ne mangera et ne boira exclusivement que des produits issus des enseignes Mc Donalds. Il se fait suivre au jour le jour par trois médecins qui analyse les réactions de son organisme. Mongan Spurlock choisi une démarche choc et poignante pour heurter les conscience à l'heure où les mots perdent de leur crédibilité. Cet homme engage sa vie pour prouver au peuple américain que s'il continu comme cela, il court à sa perte.

C'est la même chose chez Michael Moore. Dans Sicko, il parcours tout d'abord les états unis pour trouver des malades et faire remonter les invraisemblances d'un système de santé privé qui est prêt à tout (même acheter le silence des politiques) pour s'enrichir. Après cela, il voyage en France, en Angleterre et enfin à Cuba pour montrer que Les Etats Unis diabolisent le reste du monde pour jouer avec la peur des con-citoyens américains. Le coté choc transparait avec l'exemple de l'extrait où Moore va au frontière de

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