Caspar David Friedrich
Commentaire de texte : Caspar David Friedrich. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maaajidus • 12 Mai 2015 • Commentaire de texte • 315 Mots (2 Pages) • 790 Vues
Caspar David Friedrich (1774-1840) est le chef de file de la peinture romantique allemande. Obsédé par la solitude, la mort et le mystère, il considère que "le peintre ne doit pas peindre seulement ce qu'il voit en face de lui, mais aussi ce qu'il voit en lui". Ces paysages spirituels, construits autour d'une nature sublime et symbolique au sein de laquelle dieu est omniprésent, invitent l'homme à la contemplation mystique et à l'humilité. A la fin de sa carrière, en 1834, alors qu'il est en proie à la maladie et à l'isolement, Friedrich reçoit le sculpteur David d'Anger qui tiendra ce propos célèbre : "Cet homme a découvert la tragédie du paysage".
À partir de 1794, il prend goût pour le dessin et pendant quatre ans, il fréquente l'Académie royale des beaux-arts du Danemark. Les peintres danois Jens Juel et Nicolai Abildgaard sont ses professeurs. Peintre de paysages prestigieux, connu pour ses paysages ossianiques, Abildgaard semble avoir particulièrement influencé Friedrich par son goût pour la mythologie nordique et le refus des modèles antiques.
En 1798, il s'établit à Dresde. Tieck y habite, Goethe, les frères August Wilhelm Schlegel et Friedrich Schlegel, Fichte, Schelling, ou Novalis y ont séjourné. Les théories de Schelling sur la peinture, datées de 1802-1805, marquent profondément les peintres de cette époque. Il y évoque une spiritualité cachée dans la nature qui attend d'être dévoilée par le peintre ou l'artiste[réf. nécessaire]. À cette époque, Friedrich se rapproche de la pensée de Schleiermacher, qui voyait l'approche du sentiment religieux dans la contemplation de la nature. En 1805, débute sa relation épistolaire avec Goethe. En 1809, Runge rédige La sphère des couleurs, et en 1810, Goethe écrit le Traité des couleurs. Ces deux ouvrages influencent profondément Friedrich, lui procurant une symbolique supplémentaire, celle de la couleur. De plus, Goethe affirme que tout ce qui existe dans la nature appartient à une vision globale décelable par l'esprit.
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