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Sujet bts La musique

Compte rendu : Sujet bts La musique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2021  •  Compte rendu  •  1 720 Mots (7 Pages)  •  1 139 Vues

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HADOUCHI KENZA                TOUR2019

BTS BLANC

FRANÇAIS

Partie I : Synthèse de documents

        La musique est un art. Mais comme tout art, des règles se sont imposés. Ce sont ces règles qui ont permis à la musique de pas être accessible de tous pendant des siècles. Nous avons ici un corpus composé de quatre documents. Le premier est « Musique », un extrait de L’Encyclopédie, rédigé par Rousseau en 1751. Nous avons ensuite un extrait de la Revue des sciences sociales du politiques « Arnold Schönberg ou le scandale de la forme pure » par Esteban Buch publié en 2005. Le troisième document est de Nietzche « L’origine de la tragédie », écrit en 1872. Finalement le dernier document est une huile sur toile de Kupka « Les touches du piano, Le lac » créé en 1909. Grâce à ces documents nous allons ici nous demander si la musique doit respecter des règles pour être considéré comme belle. Pour cela nous verrons tout d’abord qu’en effet, le respect des règles amène la beauté de l’œuvre, puis nous verrons à l’inverse que le non-respect de règles suscite autant d’effet que la musique réglée.

                La musique est caractérisée par sa combinaison de sons et de silences suivant un rythme. Cette combinaison créée une harmonie musicale qui est considéré comme un fondement de la musique par Rousseau. Sans ce fondement la musique ne peut exister car l’absence d’harmonie représente une suite de son ne pouvant être considéré comme étant de la musique, allant même jusqu’à être appelé de la « non-musique » comme l’explique Buch. Cette harmonie permet de réguler la musique et de faire une sorte que tout ce qui ne rentre pas dans ce cadre ne soit pas considéré comme de la musique car savoir maîtriser l’harmonie c’est avoir reçu une éducation musicale. Cette éducation musicale est réservée à la haute société qui a les moyens et le temps d’apprendre. On considère alors la musique sans harmonie comme venant du peuple le moins aisé et peut être même considéré comme n’étant que des bruits sans beauté ni logique puisqu’ils ne respectent pas les règles harmonieuses.

        On comprend donc par Rousseau et par Buch que des règles régulent la composition de la musique. Sans le respect de ces règles ne nous pouvons prétendre présenté une musique. Rousseau nous explique d’ailleurs que les plus respectueux de ces règles sont les Italiens. Ils ne font aucune extravagance dans leurs opéras, et c’est ce qui leur offre le titre de plus beaux musiciens aux yeux du monde. Ce respect des règles et cette absence d’extravagance montrent que la simplicité est ce qui rends la musique belle. Par la simplicité nous entendons bien sûr le respect de chacune des règles imposées dans la composition musicale. Les règles sont donc ce qui permet de rendre la musique belle car sa structure est harmonieuse. Ne pas les respecter serait immoral comme le pense Schenker.

                Tout à l’opposé nous pouvons penser que ce n’est pas cette structure harmonieuse et respectueuses des règles qui rends la musique belle mais plutôt ce qu’elle nous fait ressentir. En effet la musique nous fait réagir, c’est d’ailleurs ce que nous a démontré Buch lorsqu’il nous explique les réactions des adversaires de Schönberg. Par se manque d’harmonie et le non-respect des règles, ses adversaires se sont sentis frustré et négligé. Simplement car ce n’est pas ce qu’il considère comme étant de la musique. Or si Schönberg a présenté son œuvre de cette manière, cela nous prouve bien qu’il la considère comme étant de la musique et comme étant belle. Nous n’apprécions pas tous la musique de la même manière et nous ne réagissons pas de la même manière vis-à-vis des différents courants musicaux et artistiques. Une musique qui ne respecte pas les règles d’un courant peut tout de même être considéré comme belle par d’autres courants.

        Nous en arrivons également à Nietzche et sa pensée révolutionnaire. D’après lui, toutes ces anciennes règles de société et d’harmonie musicale se font vieille et il est temps de les faire tomber pour proposer de nouvelles règles totalement différentes. Toujours des règles certes, mais différentes de celle qui se sont imposées pendant des siècle d’art. Ainsi présenter des œuvres qui sont en totale oppositions nous permet de savoir ce que nous trouvons beau ou non et ainsi de se faire sa propre opinion parmi toutes les règles qui existent. Nous pouvons rejoindre ici l’avis de Kupka qui grâce à son tableau nous montre que c’est notre conscience qui juge de ce que nous trouvons beau. Ainsi casser les codes permet un plus grande liberté de choix dans le domaine artistique et permet également de toucher plus de personnes.

Suite à cette analyse, nous pouvons maintenant en conclure que la beauté de la musique ne vient pas spécifiquement du respect des règles imposés. Ce non-respect suscite finalement autant d’intérêt et d’émotions que la musique qui suis les codes de l’art. La musique a suivi une évolution semblable à la société, elle a évolué au même rythme et ce sont ces évolutions qui lui ont permis d’être belle à toute époque et d’être considéré comme l’un des 7 arts majeurs. Casser les codes de l’art est certes une forme de rébellion artistique mais c’est aussi ce qui permet à plus de personne de se retrouver dans les œuvres artistiques.

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