Le riddim dubstep, naissance d'un sous-genre underground

Le dubstep prend ses racines à Croydon, une banlieue du sud de Londres, à la fin des années 1990.

Cette période déterminante considérée par beaucoup de fan de musiques électronique comme le "boom" de la musique underground UK.

C'est de cette influence underground que s'inspire le riddim, né en 2010, suite à la vague brostep popularisée notamment par Sonny Moore (Skrillex). Celui ci va réussir le pari, de faire connaître ce style au monde entier.

Et c'est de là que va naître cette envie, de retourner à quelque chose de plus underground, tout en gardant l’énergie apportée par le brostep, mais qui malheureusement victime de sa popularité, connaît une nette baisse de popularité auprès des fans de première date.

Le riddim dubstep prend naissance en angleterre. Tout d'abord surnommé "Jump up dubstep" du fait de sa ressemblance à ce sous-genre de la drum 'n' bass , avec des synthés agressifs et répétitifs. Le terme "Riddim" signifiant littéralement "rythme" en patois jamaïcain, va d'abord être lancé sur un forum et va très rapidement gagner de la popularité auprès des auditeurs.

Mais c'est en 2011 avec la naissance d'un crew appellé "Monsters" que le style tel que l'on le connait aujourd'hui va prendre forme. Ce crew originaire lui aussi de Croydon, est fondé par Shiverz, AD et Curzed et va vite devenir la référence.

Le style va ensuite se répandre en europe, notamment en Belgique où il est très populaire. Puis en France, à Paris. Mais en 2014, Bommer et Crowell deux artistes riddim américain, vont réussir à faire connaître ce style aux Etats-Unis et au Canada, avec leur titre désormais culte "Yasuo" .

Le style va ensuite avoir une courbe de popularité fulgurante et de nos jours, ne fait que s'accroître. Mais jusqu'où parviendra-t-il à ce populariser, et est-ce-que les fans vont, comme ça a été le cas avec la brostep, se désinteresser de ce style lorsqu'il ne pourra plus être qualifié comme underground?

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