Le Siècle D'or Hollandais

Le siècle d’or hollandais

A. Le contexte du siècle d’or hollandais vu par les peintres

1. Economique

Hollande = Les 7 provinces-Unies

2. Religieux et Intellectuel

Religion officielle : calvinisme. Néanmoins toutes les religions sont tolérées pour éviter une guerre civile. Liberté intellectuelle à cette époque en Hollande = liberté de penser + liberté de publier, Descartes y emménagera d’ailleurs. La hollande est surnommée la Librairie de l’Europe.

Jan De Bray, L’imprimeur de Haarlem Abraham Casteleyn et son épouse Margarieta Van Brancken, huile sur bois, 1663, Amsterdam : Le globe est synonyme d’ouverture sur le monde.

3. Marché de l’art

B. Inventions et réappropriations des genres picturaux

1. Vanité et Nature Morte

Peter Claesz, Vanité, 1630, huile sur bois, 39x56cm, La Haye : La bougie éteinte représente la fin de la vie. Le verre renversé représente la chute. Le livre = même si on accumule tous les savoirs, cela reste vain car tout le monde finit par mourir.

La nature Morte est un sous genre de la Vanité. Pieter Claes, Nature Morte, 1637, huile sur panneau : Dans ce genre de tableau tout est entamé pour nous montrer que tout est éphémère. Ce tableau représente la richesse de la Hollande, période où il n’y aura pas de famine la bas.

Jan Davidsz De l’Heem, Nature Morte avec fleurs dans un verre, 1675-80, huile sur cuivre : il y a des fourmis sur les fleurs blanches, également des chenilles. Cela représente l’aspect éphémère de la vie. C’est un memento Mori. On voit le reflet de la vitre dans le verre qui sert de vase.

2. Scène de genre

Nicolaes Maes, Veille femme en prière, 1650-60,, huile sur toile, Rijksmuseum, Amsterdam : Rôle moral, ici la représentation de la piété avec la bible et la position de la femme. Rendu réaliste des aliments. Signe humoristique : le chat essaye d’attraper le poisson. Le couteau sur la nappe blanche a pour but de nous impliquer davantage dans la scène.

Jan Steen, Les méfaits de la luxure, 1663, Vienne : La maitresse de maison dort, on peut sous-entendre qu’elle a bu, c’est-à-dire qu’elle a péché/fauté ; Au centre, la femme est une prostituée, on le devine à son décolleté, de plus elle a un regard fixe, elle a une cruche qu’elle pose sur la jambe de l’homme a côté et ce dernier à sa jambe sur elle. Le petit garçon fume une pipe. La petite fille vole de l’argent derrière. Le chien mange la nourriture sur la table. Le bébé a fait tomber son biberon et personne de le ramasse. Un singe en haute à droite arrête la pendule. Et enfin au-dessus des personnages, un panier dans lequel se trouve tous les instruments du malheur (le sifflet des lépreux…)

3. Paysage

Jacob Isaacksz Van Ruisdael, Vue de Haarlem du Nord-Ouest avec les champs de blanchiment, 1670, huile sur toile.

4. Portrait

Rembrandt, Autoportrait de jeunesse, huile sur toile, Amsterdam, Rijksmuseum, 1628, 22x18cm : Rembrandt a fait environ 80 autoportraits. Dans celui-ci, on ne voit rien car des parties foncées s’opposent à des parties claires. La lumière frappe seulement la joue de Rembrandt.

Caravage, David et Goliath, 1609-1610

Dernier autoportrait de Rembrandt l’année de sa mort : Autoportrait âgé de 63 ans, 1669, huile sur toile, 86x70cm, National Gallery, Londres : il ne s’idéalise pas, à cette époque il est endetté et sait probablement qu’il est malade.

Rembrandt, La leçon d’anatomie du Docteur Tulp, 1632, huile sur toile, 169x216cm, La Haye : Dissection en public, interdit dans tous les autres pays normalement par l’église. Néanmoins, la personne disséqué est un prisonnier condamné à mort. Dans les tableaux de groupe, plus es personnages sont représentés en grand, plus ces derniers ont payés pour. C’est avec ce portrait que Rembrandt atteint la célébrité.

En janvier 1632, Nicolaes Tulp, anatomiste et professeur d’Amsterdam ; réalisa sa deuxième autopsie devant sept membres de la guilde de chirurgiens. Rembrandt Harmenqzoon Van Rijn (1606-1669) était encore un jeune homme lorsque celle-ci lui commanda ce tableau, son premier portrait de groupe. Un criminel que l’on dissèque constitue le centre de l’attention. Les six têtes disposées sur la gauche forment une flèche qui pointe vers la main droite de Tulp. Le septième homme tient à la main la liste des participants et relie le docteur au groupe dans la composition. Le tableau est anatomiquement incorrect, mais Rembrandt s’intéressait avant tout à l’intensité psychologique de la scène. La curiosité avide des observateurs est frappante, tout comme leur proximité par rapport au corps ; compte tenu de l’odeur nauséabonde qui devait accompagner une telle dissection. On compare souvent les clair-obscur de Rembrandt à ceux du Caravage, même s’il est peu probable que l’artiste hollandais n’ait jamais vu un tableau de l’Italien. Il a sans soute

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