L'intimité
Analyse sectorielle : L'intimité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 1 354 Mots (6 Pages) • 890 Vues
Pour moi la mode est relative à la notion d’intimité. Tous les jours nous nous habillons dans le but de protéger notre corps des différents climats mais également du regard des autres. Cependant et paradoxalement, les vêtements peuvent tout autant dévoiler, révéler notre corps ainsi que notre personnalité. Les vêtements sont notre reflet, ils sont un moyen d’expression et permettent aux autres de nous identifier.
Pour moi, l’intime c’est l’intérieur, ce qu’on ne perçoit pas forcément au premier abord.
Je constate qu’il existe plusieurs notions d’intimités. L’intimité physique, celle d’un corps, l’intimité d’un espace, ou encore l’intimité liée aux émotions, à l’esprit.
Il s’agit d’une notion très subjective, dont les limites sont sans cesse repoussées, l’intimité est toujours réinventée.
J’ai questionné cette idée au travers de mes différents travaux et de mes différentes approches pour essayer de discerner ses multiples formes.
Dans un premier temps, je vais vous parler de l’intimité corporelle à partir de la thématique « Bêtes et Hommes si loin, si proches ».
Hommes et bêtes liés. Animaux chassent, pêchent pour manger, compagnie, élèvent pour fourrure, tâche civils ou militaires, recherche scientifique.
Pour projet intéressée au fait que animaux omniprésents dans notre société, partout dans quotidien : mange viande, achète vêtements, accessoires en cuir ou fourrure, produits beauté graisses animales. Société n’en a pas conscience, banalité.
Pour produit attrayant, esthétique, plaire clients, d’abord action tuer, découper, transformer corps animal.
Objets du quotidien : porte-monnaie, sac, chaussures cuir et recouvert intérieur avec viande crue. Comme si accessoire découpé dans directement dans animal.
Intérieur accessoire : chair, intérieur de l’animal / Extérieur : cuir, peau de l’animal.
Prise de conscience pour consommateur.
Accessoire qui est d’habitude attrayant devient repoussant.
Viande matière périssable, dont aspect et couleur évolue fil du temps. Renforce côté repoussant accessoires.
Toujours sur même fil conducteur, reproduction aspect viande textilement.
Conserver différents aspects viande : filandreux, brillant, volumineux, parfois translucide.
Réalisation broderies surpiqures. Utilisation matières légèrement brillantes, créer reliefs en fronçant, plissant, crochetant matière.
Paradoxe avec travail précédent : minutieux, délicat, requiert temps, patience.
Réalisations protos, questionnement forme vêtement développer.
Femmes souvent représentées comme morceau de viande. Corps femme attire, est vendeur.
Remarque : pub.
Ensuite questionnement : qu’est-ce qui valorise corps d’une femme, qu’est-ce qui renforce éventuellement sa féminité et son pouvoir de séduction ?
Sous-vêtements car protègent, cachent parties intimes mais peuvent révéler tout autant par jeu dentelles, transparences, légèreté, fluidité matières, baleines permettent maintien poitrine. Embellissent, subliment corps nu femme.
Aussi sous-vêtements car cachés, intérieur, pas percevables.
Réalisation pièces lingerie et corsetterie.
Body : évoquer organes humains. Mettre surface intérieur corps. Montrer ce qu’on ne perçoit pas =>Manque de sens.
Culotte-Sous tif : conserver codes lingerie, jeu transparence, partie volantées, brodées => concentré échantillons effectués avant.
Sous tif entièrement surpiqué.
Sous tif extérieur/intérieur.
Photos et croquis mode
Jouer sur 2 tableaux : poses féminines, presque sensuelles comme pub de lingerie.
Poses sauvages, femme animale.
Jouer sur ambivalence, décalage entre femme à proprement parler et sa représentation dans notre société.
Femme vitrine/femme pour ce qu’elle est réellement. Retrouve dualité intérieur/extérieur.
J’ai donc dans ce premier travail, abordé l’intimité d’un corps en le dévoilant, en le « mettant à nu », mais on peut également parler de l’intimité d’un corps en le camouflant et en le protégeant. Ici, j’aborde l’intimité corporelle d’une tout autre manière à partir de la thématique du mot ORNER.
Orner = broder, décorer, dorer, embellir, incruster, illustrer, pomponner, rehausser, parer, agrémenter.
Consonance Orner => OR : matière rare, précieuse. NER : imagination verbe naître. Or pourrait être base de l’ornement.
Instinctivement or évoque période Baroque/Rococo.
Créer paradoxe : utilisation matière pauvre et la rendre précieuse.
⇨ Pâte à sel : matière molle, souple, pétrissable. Dentelle posée dessus, puis retirée pour garder que trace.
Intéressant car généralement ornement est un élément ajouté à autre objet pour l’embellir, l’enrichir. Ici pas réellement d’ajout, pourtant matériau de départ transformé = gravure fines, subtiles, minutieuses.
Ornement est donc comme signe, témoin, vestige du passage, du moulage de la dentelle sur surface.
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