L'aigle noir - Barbara
Fiche : L'aigle noir - Barbara. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oyamina • 12 Septembre 2017 • Fiche • 1 279 Mots (6 Pages) • 2 385 Vues
« L’aigle noir » : Barbara.
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Biographie de « La dame en noir ».
Barbara, de son vrai nom Monique Serf, est née le 9 juin 1930 et décède le 25 novembre 1997. Elle va devoir déménager plusieurs fois à cause de la seconde guerre mondiale. A l’âge de 10 ans et demi, son père va abuser d’elle. Elle ira se plaindre à la gendarmerie mais pour se défendre, son père dira qu’elle délirait.
Voulant à tout prix devenir pianiste-chanteuse, elle ira chez son cousin (Sacha Piroutsky) à Bruxelles. Elle le quittera 2 mois après car il devenait violent. Lors d’une banale rencontre, elle trouvera l’aide d’une communauté d’artistes à Charleroi. Elle commencera à chanter dans des cabarets. Un an plus tard elle retournera vivre chez son oncle à Paris. Elle passera quelques auditions et est retenue dans le cabaret de la Fontaine des Quatre-Saisons. Malgré cela, on ne lui proposera qu’une place de plongeuse pour un an. Le 31 octobre 1953, elle se mariera avec Claude Sluys. Au début de l’année 1955, elle enregistre deux chansons chez Decca (Mon pote le gitan et l’œillet blanc). En fin d’année, elle se séparera de son mari et retournera à Paris où elle chantera dans des petits cabarets. En 1963, le théâtre des Capucines la retiendra et elle y enregistrera deux chansons. Dans les années 60, elle ira en Allemagne pour enregistrer plusieurs de ses chansons. De 1970 à 1990, son succès explosera. Elle voyagera dans plusieurs pays pour ses concerts. Elle consacrera les dernières années de sa vie à écrire ses mémoires dans lesquels elle dévoilera que son père l’avait violé étant jeune.
Le 24 novembre 1997, elle est hospitalisée à l’hôpital américain de Neuilly-Sur-Seine où elle décèdera le lendemain et sera enterrée dans le carré juif du cimetière de Bagneux.
Thèmes abordés dans la chanson « L’aigle noir ».
Beaucoup de personnes se sont interrogées sur le sens des paroles de L'Aigle noir. Barbara répondait à chaque fois : «Ce ne sont pas les paroles qui sont importantes...». Cette chanson est mystérieuse. Diverses interprétations peuvent être données.
- La chanson décrit un rêve de Barbara. Elle dort au bord d'un lac, jusqu'à ce qu'un aigle noir fasse irruption dans le ciel. Il trouble son sommeil. On peut prendre la chanson avec le sens le plus direct des paroles. Ce poème, car il y a des rimes, raconte une rêverie avec l’utilisation de métaphores.
Exemple de rime.
- Un beau jour, ou peut être une nuit,
- Près d’un lac je m’étais endormie.
Exemples de métaphores.
- Semblant crever le ciel.
- L’oiseau roi couronné.
- Une autre interprétation de la chanson a été proposée par un psychanalyste. Barbara reconnaît cet aigle comme un personnage émergeant de ses souvenirs d'enfance, sans dire à l'auditeur de la chanson quel est ce personnage. Dans ses mémoires posthumes inachevés « Il était un piano noir... (1997) », Barbara révèle qu'elle a eu à supporter les abus incestueux de son père pendant son enfance. L’aigle noir pourrait personnifier son père.
- Le chanteur Patrick Bruel a sorti un album en hommage à la chanteuse en 2015 et donne une interprétation historique. D’après lui, L'Aigle noir pourrait faire référence à l'emblème du IIIéme Reich. Une explication possible puisque Barbara, issue d'une famille juive alsacienne, était âgée d'une dizaine d'année pendant l'Occupation.
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Aujourd'hui encore, les paroles de L'Aigle noir restent toujours énigmatiques.
Analyse de la chanson et d
es paroles.
Barbara est l’interprète mais aussi l’auteure et la compositrice et de cette chanson. Celle-ci est constituée de 7 strophes principales (v. Annexes : paroles). On observe qu’à partir de la neuvième strophe, la première strophe est répétée avec des variations. Par exemple «ou peut-être» devient «ou était-ce». Mais on observe aussi des mots ou des vers absents.
De plus la partition a été publiée avec une huitième strophe que Barbara ne chante pas. Mystère !!!
Chaque strophe est constituée de trois vers de neuf syllabes. Ensuite il y a deux vers de six syllabes. On observe une exception à la septième strophe qui contient deux vers de neuf syllabes.
On constate aussi qu’il n'y a pas de refrain.
Dans la première strophe, des mots provoquant des sensations inquiétantes sont utilisés : «soudain», «crever», « surgit », « venant de nulle part », « aigle noir ».
Dans les trois strophes suivantes, des images de plus en plus rassurantes sont utilisées : «diamant bleu », « Dans ma main il a glissé son cou »...
Les cinquième et sixième strophes évoquent des rêves d'enfants : « comme avant, dans mes rêves d’enfant », …. Ces strophes sont aussi très lumineuses. Il y a l’utilisation de mots tels que « rubis », «mille feux», « bleu», le brillant des « étoiles », « blanc », ....
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