Independance Day - présentation du film

I) Présentation du film dans son intégralité :

L’histoire se déroule en trois jours :

2 juillet : Trois douzaines de gigantesques soucoupes volantes se détachent d’un vaisseau-mère et se positionnent au-dessus d’autant de capitales et grandes villes. L’hystérie générale gagne rapidement la population qui cherche à fuir. Pas assez vite. Comme l’a décelé David Levinson, brillant « réparateur » du câble, les intrus utilisent un signal pour se coordonner. Conduit par son père Julius, il rejoint la Maison Blanche, contacte son ex-femme Constance Spano, assistante du président J. Whitmore, pour le prévenir du danger. A l’instant zéro du compte à rebours, les soucoupes dévoilent et utilisent un puissant rayon détruisant totalement les mégapoles. Secondé par le Général William M. Grey et le Ministre de la Défense Albert Nimziki, Whitmore lance une contre-offensive. En vain : les missiles des avions de chasse explosent sur le bouclier d’énergie des soucoupes. Seul le Capitaine Steven Hiller, dit « Steve », réchappe à la contre-attaque des aliens, abattant même un de leurs vaisseaux. Traînant le corps du pilote extra-terrestre, rejoint par des dizaines de rescapés en caravanes, il gagne la secrète Zone 51 où se sont justement réfugiés le président, son équipe et ses invités. Pendant ce temps, Jasmine Dubrow, stripteaseuse et compagne de Steve, suivie de son petit Dylan, porte secours à quelques rescapés, dont Marilyn, épouse du président Whitmore, sévèrement blessée.

3 juillet : En disséquant l’exosquelette, le Dr. Hokun et son équipe réveillent l’alien. Les soldats l’abattent après qu’il a tué les chercheurs et révélé au président les intentions destructrices de sa race. « Empruntant » un hélicoptère de l’armée, Steve retrouve et ramène sa chère Jasmine ainsi que la présidente. Une tentative d’attaque avec l’arme atomique échoue.

4 juillet : Pris d’un coup de génie, David découvre la bonne stratégie : grâce à l’astronef étudié depuis le crash de Roswell, il démontre qu’un virus peut annuler le bouclier d’énergie. Le président Whitmore fédère les armées internationales, fait engager des pilotes civils, et se joint à eux pour donner l’assaut. Steve et David utilisent l’astronef pour rejoindre le vaisseau-mère et y inoculer le virus. Après des centaines de missiles ne réussissant qu’à égratigner la soucoupe, Russell Casse se sacrifie avec son dernier missile (bloqué) en détruisant l’arme principale, ce qui fait exploser le bâtiment volant. Victoire ! Le message est transmis aux armées du monde entier, et la liesse gagne les survivants !

II) Analyse d’une séquence filmique : la première scène du film :

La première scène a lieu sur la Lune. Dans cette scène, trois éléments du décor peuvent être identifiés :

La toute première image est celle du drapeau américain que les astronautes des missions Apollo 11 ont planté sur la Lune. Rappelons-nous que durant la Guerre froide, les deux grandes puissances en tension, les Etats-Unis et l’URSS, se sont « combattues » sur tous les fronts, notamment sur la course à la conquête spatiale. En effet, les premiers à avoir débuté cette compétition sont les soviétiques en 1957 grâce au premier satellite artificiel envoyé dans l’espace : le satellite Spoutnik et, un mois plus tard, au premier chien envoyé dans l’espace. Provoquant un véritable choc chez les américains, ces derniers ne comptent pas laisser leurs ennemis prendre une avance trop grande, et riposte en envoyant leur premier satellite artificiel en janvier 1958 : Explorer 1, puis, en juillet 58, en créant la NASA, un programme visant à rattraper le retard perdu sur les soviétiques. Plusieurs exploits sont réalisés mais aucun des deux Grands n’arrivent à se départager. Le Président américain Kennedy déclare alors en 1960 qu’il désire, avant la fin des années 1960, de poser un équipage sain et sauf sur la Lune. C’est ainsi que née les missions Apollo jusqu’à la plus connue : Apollo 11, dont les astronautes ont quitté la Terre ferme le 16 juillet 1969 pour atterrir sur la Lune le 20 juillet 1969 et enfin revenir sur la Terre le 24 juillet 1969. Cette mission démontre sans contestation possible la supériorité des Etats-Unis sur l’Union soviétique dans des vols spatiaux habités. Ce drapeau rappelle au monde entier que les Etats-Unis sont la seule puissance à avoir envoyé, pour la première fois depuis l’histoire de l’humanité, des hommes marcher sur le sol lunaire. Ce drapeau pourrait faire allusion aux bannières des vainqueurs plantés dans le sol de leurs adversaires lors de grandes batailles, qui était un signe de domination. Cette idée est renforcée par la musique patriotique (clairon et roulement de tambour) qui accompagne l’image.

Nous pouvons apercevoir ensuite une partie du module que les astronautes Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin ont emprunté pour aller sur la Lune. Ce module permet de présenter les moyens par lesquels les Américains sont arrivés à cet exploit technique. En effet, les Etats-Unis investissent massivement pour rattraper le retard dans le domaine de l’astronautique. Par exemple, le coût du programme Apollo est de 25,4 milliards de dollars de l’époque entre 1961 et 1973. De tels sommes d’argent ont été possibles grâce à la période des Trente Glorieuses qui sont une période de forte croissance économique, période dans laquelle ces évènements se déroulent. Ainsi, cet argent produit ces effets puisque de nombreux LEM (lunar excursion module) sont fabriqués pour arriver jusqu’à ce module ultrasophistiqué qui contient une technologie de pointe pour l’époque : par exemple, un ordinateur prend en charge la détermination de la position du LEM dans l’espace, le calcul de la trajectoire à suivre et le pilotage automatique.

Enfin, la caméra descend, et montre, sous le drapeau, la plaque que les astronautes ont apportée avec eux. Cette plaque indique que cet exploit sans précédent est vu comme un progrès de l’espèce humaine en général et non d’un peuple ou d’un Etat. En effet, sur cette plaque, il est écrit (en anglais dans le film) : « ici, les hommes de la planète Terre ont pour la première fois mis les pieds sur la Lune. Juillet 1969 après Jésus Christ. Nous sommes venu en paix pour toute l’humanité ». Nous pouvons également donner un autre exemple qui justifie cette idée d’avancée technologique du Monde et non d’un peuple : la célèbre phrase de l’astronaute Neil Armstrong : « un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité ». Mais

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