Boris Diaw

Voici les propos de Walton en VF :

« Quelle superbe idée d’acquérir Boris Diaw… Quand vous regardez Boris Diaw, ce qu’il a réalisé avec cette franchise… Il a tout changé… Alors que nous célébrons son génie, je suis admiratif de la classe de cet homme (en fait, Walton utilise « Classical », qui fait référence à la musique classique, à la danse classique, etc…)… Cela fait aujourd’hui 201 ans que Beethoven a composé sa symphonie n°3 en mi-bémol qui a lancé l’ère du romantisme en musique. Quand je vois jouer Boris Diaw, je pense à Beethoven du temps des Romantiques. Ce mec a tout. »

La 6e adresse de NBA

Une envolée lyrique (digne d’Otis le scribe) qui prête à sourire, bien sûr, par sa grandiloquence, mais qui traduit aussi le plaisir que Babac, le Français ayant réalisé le plus de triple-doubles en NBA (6, dont 4 en 2005-2006), est capable de véhiculer aux observateurs quand il décide de jouer les artistes sur un terrain de basket. Bon, en même temps, en ce moment, il serait compliqué pour Diaw de jouer d’un instrument, quel qu’il soit, étant donné qu’il a le majeur de la main gauche en vrac (une luxation a été diagnostiquée), conséquence d’une lutte au rebond en fin de première mi-temps lors du derby Spurs – Rockets, samedi dernier.

DÉJÀ 10 MATCHES À 10 POINTS OU PLUS CETTE SAISONUn pépin physique qui fait suite à sa blessure aux côtes après une chute dans les photographes face à Memphis le 22 novembre (bilan : un match manqué contre Cleveland), mais qui ne l’a pas empêché de poursuivre – les deux doigts attachés – son récital offensif de ces dernières semaines, en secondant à merveille Tim Duncan lundi contre Atlanta. Tandis que la légende des Spurs devenait à 37 ans le plus vieux joueur de l’histoire à sortir un 20-20 (le 22e de sa carrière !), le « couteau-suisse » frenchy signait 16 points à 7/9 en sortie de banc face à son ancien club, soit son 10e match à 10 points ou plus depuis le début de saison (mi-octobre, déjà, on avait évoqué son statut de « nouvelle arme offensive des Spurs »).

Sur les trois derniers matches qu’il a disputé, Diaw tourne carrément à 75% aux shoots (12/16), et sa réussite actuelle (57% FG) fait de lui le 6e joueur le plus efficace de la ligue (parmi ceux ayant un temps de jeu minimum de 22 minutes), derrière Andre Drummond (64,6%), DeAndre Jordan (60,8%), Samuel Dalembert (60,2%), Andrew Bogut (58,7) et LeBron James (58,4%). C’est bien simple : à 31 ans, alors qu’il vient d’entamer sa 11e saison NBA, le Babac nouveau est arrivé ! Et celui-là, il shoote !

« Ca y est, j’ai compris », a déclaré l’intéressé au quotidien L’Equipe, évoquant une subite prise de conscience – suivie d’effets – liée notamment, à l’enchaînement de la Finale cruellement perdue contre Miami (3-4) et de celle, gagnée, contre la Lituanie, lors de l’Euro slovène, au temps qui passe (il a 31 ans) et à la nécessité « d’exister » par le scoring dans la rotation des Spurs.

« L’an passé, à San Antonio, être collectif m’a valu un temps de jeu proche du néant (17,1 minutes en playoffs, contre 22,8 minutes en saison régulière – ndlr). (…) Je suis agressif

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