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Théories des organisations

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Par   •  24 Août 2019  •  Dissertation  •  1 131 Mots (5 Pages)  •  551 Vues

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Théorie des organisations


Une organisation est en sciences sociales, un groupe social formé d'individus en interaction, ayant un but collectif, mais dont les préférences, les informations, les intérêts et les connaissances peuvent diverge. Le problème pour l’organisation est la distinction entre l’organisation formelle : ce qui apparait publiquement, ce que l’on montre et l’organisation informelle, ce qui se passe réellement dans les coulisses.
L’idéale pour le manager est de rapprocher le plus possible les deux. Mais dans la vérité, souvent il y a un écart flagrant entre les deux.

Commençons par la définition de l’organisation. Pour cela on va opter par différentes références.
Pour Larousse, il convient de distinguer entre le terme organization : qui signifie l’ensemble des individus, structures, formalisme, buts et finalité. Il peut s’agir d’une entreprise, institution publique, association. Et le terme organizing : c’est le règlement, fonctionnement interne. C’est un processus volontaire à mettre un ordre dans une situation considérée comme en désordre.
Cette double approche montre que les établissements publics et privés sont concernés par les mêmes problèmes managériaux.

Selon les manuels de gestion, l’organisation est une configuration, c’est la division des tâches (structure), la distribution des rôles (l’affectation des missions selon la division adoptée), système d’autorité (style de commandement), système de communication et système de contribution-rétribution (Levier pour la motivation et réponses aux attentes des salariés).
Selon cette approche, l’organisation se définit comme étant un ensemble de choix liés à son fonctionnement.

L’approche systémique considère l’organisation comme un système composé de différent sous-système, confronté à un environnement diversifié. Ces sous-systèmes sont les fonctions qui composent l’organisation, ils sont en interaction entre eux, et entre eux et l’environnement. Les organisations doivent suivre les changements de l’environnement (Veille stratégique) et mesurer l’influence de ses décisions sur l’environnement.
Cette approche consiste surtout sur les interactions au sein d’une organisation et entre l’organisation et son environnement. A la différence des manuels, elle ne prend pas en comptes les configurations internes de l’organisation.

Gareth Morgan, opte pour une analogie pour définir l’organisation. Il la compare à un être vivant dons les composantes sont :

  • Cerveau : L’organisation est un centre de décisions, c’est une tête pensante
  • Culture : Tout organisation a sa propre culture qui composée de valeurs partagées, coutumes qui seront fortement influencés par la zone géographique sur laquelle elle opère.
  • L’instrument de domination : Style de commandement et la structure
  • La prison du psychisme : L’emprisonnement mental des collaborateurs est à l’origine de plusieurs maladies mentales chez eux.
  • Le flux : l’organisation peut se concevoir comme un processus créateur de valeur.

Cette approche est synthétique, elle prend en compte différents aspects tant interne qu’externe.  D’une part elle met l’accent sur la configuration interne et le mode de commandement, et d’autre part met en évidence l’interaction entre l’organisation et son environnement.

En guise de conclusion, on peut définir l’organisation comme ensemble d’acteurs relativement stables orientés vers la même finalité et l’existence d’une division des tâches, des modalités de coordination et des dispositifs de contrôle.

Les problèmes organisationnelles concernent le plus les organisations sociales.

On constate un double mouvement depuis une trentaine d’années :

  • Evanescence des frontières de l’entreprise.
  • Evanescence des statuts.

Les évolutions organisationnelles peuvent être décortiquées en 3 grandes passages.

  1. L’ère des marchands : avant industrialisation

Cette période est caractérisée par l’initiative individuelle, ainsi que les marchands ont été organisés sous une forme qui ressemble aux formes émergentes d’organisations actuelles de travail.

Le modèle dominant de l’organisation pouvait se définir par :

  • Noyau dur composé d’un entrepreneur marchand, s’entourant d’un personnel à faibles qualifications et en faible nombre.
  • Périphérique composé de travailleurs occasionnels recrutés en période de forte activité.

Ce modèle a l’avantage de la flexibilité externe du travail (Adaptation des ressources à la demande).

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