La folle du logis

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La présente affiche a été faite par Joaquin Garcia. Elle a fait l’objet d’une publicité pour le film intitulé La Loca De La Casa qui est une adaptation du roman de l’écrivain espagnol Don Benito Pérez Galdos.

Cette affiche est dédier à promouvoir le film La Loca De La Casa. C’est une affiche publicitaire informative. Celle-ci tente de d’informer le public d’une prochaine projection du film au cinéma.

Les dimensions de cette affiche sont assez conséquentes et destinées pour un affichage urbain, 166X120cm. Son format était assez grand pour occuper un grand panneau sur le mobilier urbain ce qui fait qu’elle s’est imposée dans les rues et qu’on ne peut passer devant sans l’apercevoir. Donc l’impact visé de ce format était bien d’avoir le maximum de visibilité et de toucher l’ensemble de la population.

L’imprimerie qui a produit cette affiche se situe à Valence en Espagne. De José Ortega et sur laquelle on n’a malheureusement aucune information.

La technique d’impression utilisée pour produire cette affiche est la lithographie. Une technique datant du XVIIIe siècle. Elle a révolutionné le domaine de l’affichage publicitaire puisque c’était la seule technique qui permettait l’impression au grand format.

On remarque la mise en exergue du titre du film en haut de l’affiche par une écriture en grande police, en gras et en majuscule, d’ailleurs toute l’écriture sur l’affiche est en majuscule, cela sert à attirer l’attention vers l’objet de cette affiche qui est le film lui-même. En retrouve ensuite le nom de l’écrivain Don Benito Pérez Galdos qui se retrouve en bas du titre, en police un peu moins grande et moins grasse.  Le nom du réalisateur Luis R.Alonso au centre du bas de l’affiche est également écrit en gras bien prononcé pour le mettre en avant, ensuite en retrouve le nom de l’actrice principale du film Carmen Viance.

En somme, les écritures et les personnages sont au premier plan, tandis que le reste du paysage est au second plan ou à l’arrière-plan.

Le dessinateur de cette affiche s’appelle Joaquin Garcia. Son nom complet Joaquin Tores Garcia est d’origine hispano-uruguayen et né le 18 juillet 1874 à Montévidéo, capitale d’Uruguay.  D’une carrière très riche est variée passant d’un métier à un autre. Il était écrivain et théoricien d’art. En 1944, il publie un livre intitulé Universalismo Constructivo : contribution a la unification del arte y de la cultura de Amercia. Ce livre parle de l’universalisme constructif, qui selon Joaquin Torres Garcia est une façon de voir et de faire l’art, tout en mettant en avant l’aspect philosophique de l’art ainsi que ses théories artistiques dans plus de mille pages.

Il a également été enseignant et artiste de renommée internationale. Il a voyagé et a vécu dans plusieurs pays dans le monde d’où sa popularité, il a fabriqué des joués en bois qu’il exportait vers l’Amérique, les pays bas…

Sa popularité en Espagne vient du fait qu’il s’intéressait à l’histoire précolombienne et  défendait la culture et l’identité catalogne.

Il avait commencé et fini sa carrière en étant peintre et fresquiste. Parmi ses œuvres, d’arts bucoliques et réminiscences, sa décoration pour la cathédrale de Palma de Majorque en 1907, il a peint l’église San Augustin de Barcelone. Il a réalisé la fresque du salon Sant Jordi du palais de la Generalitat de Catalogne en 1911…

Après son séjour, accompagné de sa famille aux États Unis, à New York,  entre 1920 et 1922, période de la richesse, de la prospérité, de transgression et période communément appelée les vingtaines glorieuses ou les années folles, il s’est tourné vers la scénographie et la publicité qui était la nouvelle culture de masse et de divertissement populaire à ce moment. C’est après cela qu’il a peint cette affiche publicitaire pour le film de Luis R.Alonso en 1926.

Malgré la diversité de sa carrière, il était plus attaché à l’art, il l’a servi et enrichi par ses théories d’art, ses fresques et ses peintures murales. Il commence et fini peintre mural.

Le film La Loca De La Casa pour lequel Joaquin Garcia réalise cette affiche est une adaptation du roman La Loca de La Casa composé de 5 chapitres. Ce dernier a été adapté en pièce théâtrale composée de cinq actes et a été projeté en 1926  en Espagne. Son producteur était Oscar Hornemann et les directeur artistiques étaient Luis R.Alonso et Tomas Terol. C’est un film muet, les acteurs ne parlaient pas.

Le résumé de l’histoire de ce film parle d’un ancien misérable garçon qui s’appelait José Maria Cruz surnommé ‘Pepet’ et qui se présumait Indien, s’est émigré au nouveau continent, l’Amérique, là où il a réussi a faire fortune, et il revint ensuite dans son pays natale en Espagne. Ici, à Barcelone vivait une une famille noble, composée d’un père veuf qui est Don Juan Moncada, sa sœur Eulalia et ses deux filles Victoria qui est d’un caractère vif et joyeux nommé ‘la folle du logis’ et sa sœur Gabriela qui est une fille calme, douce et posée.

Une dame d’une famille aisée qui s’appelle la Marquise de Malavella voyait sa situation financière se dégrader voulait unir ses deux enfants Daniel et James aux filles de Don Moncada, ce qui s’est produit par la suite. Les deux familles sont heureuse, sauf que juste après les fiançailles, Victoria a renoncé à l’idée du mariage et a voulu devenir nonne dans un couvent.

Par la suite, elle a renoncé à cette idée aussi et elle a voulu épouser le nouveau riche Indien Pepet, et ce dernier voyait cela comme une opportunité de se lier au nom de la noblesse et du prestige de la famille Moncada. Daniel était fou furieux qu’elle l’abandonne et qu’elle se mari avec José Maria Cruz, alors il fréquentait leur maison et cela a rendu Pepet fou de jalousie.

Un autre résumé du film retrouvé sur un site internet raconte que son père avait franchi la faillite voulait marier ses filles aux fils de la Marquille de Malavella pour se sauver de la ruine, sauf que Victoria avait refusé ce mariage pour devenir nonne. De peur que son père touche le fond, elle décida d ‘épouser le riche José Maria Cruz. Sauf que son ancien prétendant continuait à tourner autour d’elle ce qui a provoqué la jalousie de son mari Pepet. Pour éviter que ces deux, Daniel et Pepet ne s’entre-tue, Victoria abandonne son mari alors qu’elle était enceinte. Ce dernier faisait tout pour reprendre sa femme et elle découvre à la fin qu’elle est tombée amoureuse de lui.  

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