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L'impact du numérique sur le papier

Étude de cas : L'impact du numérique sur le papier. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2022  •  Étude de cas  •  4 345 Mots (18 Pages)  •  344 Vues

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L’impact des NTIC

sur le livre papier

Léonore Bonnin

Ilona Chauvisé-Blanc

Ninon Ollive

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Introduction

Le livre est le vecteur communicationnel le plus ancien qui existe. Malgré l’avènement du numérique, l’acte de lecture est très ritualisé et reste toujours le même.

L’industrie du livre est le premier producteur de contenus culturels en France car il irrigue tout un écosystème qui passe de l’auteur au lecteur : éditeurs, imprimeurs, diffuseurs et distributeurs, libraires, bibliothécaires…

Ainsi, un emploi dans le monde de l’édition s’accompagne de 4 autres emplois.

Près de 80 000 emplois sont aujourd’hui directement liés au livre en France”.

En revanche, depuis l’arrivée d’internet, on voit le numérique s’imposer avec force dans l’ensemble de nos activités. L’utilisation de la plume est de moins en moins présente.

Nous pouvons alors nous demander si cet essor impacte nos modes de lecture.

Dans ce dossier nous analyserons le lien ambivalent entre la lecture papier et la lecture digitale et son impact dans le monde de l’édition.

Pour réaliser cette enquête, nous avons fait appel à différents acteurs. Dans un premier temps, nous nous sommes renseignées sur une des plus grosses sociétés de vente de livres numériques. Ensuite, nous avons approfondi notre enquête grâce

  • la rencontre de nombreux lecteurs et notamment d’un éditeur / auteur d’une maison d’édition.

Préambule

Avant toute chose, nous trouvons pertinent de revenir sur l’évolution de la lecture à travers le temps pour mieux comprendre les enjeux actuels. Nous nous sommes, en partie, basés sur le cours Histoire des Médias de Mr Roudier mais également celui de Communication Numérique de Mr Roy, tous deux professeurs en licence MCC.

Dans l’antiquité, la lecture était un acte social et collectif. Elle était faite de manière théâtrale par les esclaves. Généralement, il s’agissait de réunions privées où des classes privilégiés se réunissaient pour écouter les dialogues de grands philosophes de l’époque. Au même titre que dans les années 70, avec des réunions autour de la télévision, dans les années 30 avec la radio ou lors de la Révolution française avec la presse.

Les esclaves étaient formés pour la lecture car le citoyen libre ne savait pas forcément lire ni écrire. C’est pour cela que dans les vieux textes en grec ou latin, il

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n’y avait pas de ponctuation car il existait des professionnels de la lecture. Cette technique réglait le problème de la rareté du livre et de l’alphabétisation.

Durant la Renaissance, le niveau éducatif augmente avec le phénomène d’apparition des métropoles et de construction des villes. La figure du marchand émerge et le commerce a une place centrale dans la société. On demande donc à ce qu’on apprenne aux enfants à écrire, lire et savoir compter. On voit alors émerger la lecture individuelle et silencieuse. Cette lecture est favorisée par l’invention de l’imprimante par Gutenberg en 1454 parce qu’elle va permettre d’alléger les coûts de production, de diffuser l’information en masse. L’utilisation du livre devient privé et il y a une démocratisation qui s'opère.

Or, depuis l’arrivée d’internet, on voit le numérique s’immiscer fortement dans nos modes de lecture. Par exemple, le numérique se glisse dans l’édition avec la création de livre audio et de QR code qui permettent un accès à des annexes.

Le livre, objet matériel, se transforme peu à peu en ouvrage digitalisé. On le voit avec l’arrivée en vente des tablettes spécialisées, des liseuses ou des applications telles que YouBook ou Wattpad, qui permettent l’achat et la lecture de livre sur son propre mobile et disponible 24/24h. Cet accès à la lecture numérique fait preuve de facilité, de confort et de rapidité. Nous pensons que l’idée d’ouvrage digitalisé s’inscrit parfaitement dans une société de surconsommation comme la nôtre.

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  1. Présentation globale de l’entreprise et de la technologie

  1. Présentation de l’entreprise

Etudions alors l’organisme Kobo qui est chargé de la vente de notre technologie d’étude : la liseuse. Nous avons choisi cette entreprise car elle est centrale dans le marché de la lecture numérique.

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Fondée en 2009 au Canada, Kobo est une société spécialisée dans les liseuses et les livres numériques. Elle est aujourd’hui l’une des entreprises leaders de son secteur d’activité en étant considérée comme le second vendeur de liseuse derrière Amazon. Son nom Kobo vient d’une anagramme du mot book, qui signifie « livre » en anglais.

A l’origine, Kobo est un service de lecture en ligne lancé par la chaîne de librairie canadienne Indigo Books and Music en février 2009. En décembre de la même année, le service est rebaptisé Kobo et devient une entreprise indépendante, même si Indigo reste actionnaire majoritaire. D’autres investisseurs s’intéressent à la société comme Borders Group, Cheung Kong Holdings et RED group Retail.

La société s’est lancée dans le domaine de la lecture numérique, alors dominé par Amazon et sa liseuse Kindle. L’entreprise lance dès mai 2010 son premier modèle, mais il faut attendre fin 2011 pour voir apparaître la première liseuse Kobo en France : le Kobo Touch.

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